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La Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) c’est du bon sens pour les cafés Reck… « ‘artisan Torréfacteur se distingue par son combat pour réduire son impact environnemental et pour sa relation avec les planteurs. » Les ECHOS par L.S 18/02/2019

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Implanté au coeur de l’Alsace, l’artisan torréfacteur Reck se distingue, dans une industrie dominée par de grands groupes, par son combat pour réduire son impact environnemental et sa relation avec les planteurs.

Au 8 rue de la mésange à Strasbourg, la toute première boutique de l’artisan torréfacteur Reck accueille les grands amateurs de café venus de tous les coins de la région, et de la France. Ouvert en 1884, le magasin a été témoin privilégié, au cours des années, des grandes évolutions de cette société familiale, à la tête de laquelle se sont succédées cinq générations.

En 2013, Reck a pris un tournant historique en inventant un nouveau modèle d’entreprise productrice de café, avec la création d’un atelier de torréfaction collaboratif et participatif. L’artisan torréfacteur s’illustre aujourd’hui au sein de l’Artisanat du café par ses  bonnes pratiques en matière de préservation de l’environnement et de ses collaborations avec les planteurs sur le terrain.

Une vraie démarche RSE qui n’est pourtant pas définie comme telle. « Nous procédons par petits pas, en nous interrogeant à chaque fois sur les bénéfices que nous pouvons apporter avec nos actions, ou comment nous pouvons réduire notre impact environnemental. Nous n’avons pas défini une stratégie RSE en tant que telle. Ce que nous avons, c’est une démarche de bon sens au quotidien », souligne Thomas Riegert, PDG de Reck.

100% made in France

Entre 1985 et 2005, l’industrie du café a connu des mutations importantes. En France, de nombreux acteurs dans le monde de la torréfaction ont été rachetés. Face à la concentration plus accrue du secteur, la décision a été prise de créer la Compagnie des torréfacteurs, en 2013. « Nous avons créé un nouvel atelier dans une logique de mutualisation face aux multinationales, un espace basé sur le partage d’un outil de production ultra-moderne et sur le travail collaboratif, dans lequel les entreprises souhaitant relocaliser leur production en France peuvent venir élaborer leurs produits », explique Riegert.

Un investissement de départ important qui porte aujourd’hui ses fruits. L’atelier collaboratif est au coeur de la stratégie et des actions de RSE de Reck. L’outil de production est partagé avec les autres entreprises qui viennent y travailler, et les coûts sont ainsi réduits. Par ailleurs, plus besoin de recourir à des sous-traitants pour produire les capsules et les pods de café de haute qualité signés Reck : 100 % des produits sont maintenant fabriqués dans cet espace en Alsace. Pour obtenir les matériaux nécessaires à la réalisation de ces produits et des emballages, l’artisan torréfacteur privilégie enfin les circuits courts.

« Nous procédons par cercles concentriques. Nous commençons par chercher nos fournisseurs dans un rayon de 30 kilomètres de l’atelier, puis nous élargissons le cercle, pour identifier les bons partenaires et trouver ce qu’il nous manque, car certains matériaux ne sont plus produits en France », précise Thomas Riegert. Une approche qui permet de réduire les coûts et les durées de production, mais aussi les distances parcourues par les matériaux et l’empreinte carbone de l’entreprise. En 2019, c’est 30 millions de capsules qui seront directement produites par Reck.

Réduire l’impact environnemental

Mais c’est peut-être sur le sujet du recyclage que Reck fournit les d’efforts les plus notables afin de réduire l’impact environnemental de sa production, profitant pour se faire de ses équipements de pointe.

Recyclage des déchets d’abord. Le nouvel atelier de torréfaction est, en effet, équipé d’un système de récupération des pellicules de café qui se détachent du grain lors de sa torréfaction. Ces dernières sont ensuite compressées puis recyclées en compost pour produire de l’électricité verte. L’atelier dispose aussi d’un brûleur de fumées permettant des rejets propres.

Recyclage des matériaux ensuite. Plusieurs initiatives sont prises pour redonner une seconde vie aux matériaux usagés. Les vieilles palettes sont ainsi utilisées pour réhabiliter les murs des bâtiments de l’entreprise, ou encore les sacs de jutes de cafés verts sont donnés à des jardiniers ou même des artistes.

« Enfin, nous essayons aussi de concevoir le recyclage de nos capsules expresso, mais sur ce dossier, l’évolution est lente parce que la gestion des déchets est inégale selon les communes. L’industrie du café pourrait avancer plus vite sur le dossier du recyclage si la gestion des déchets par les collectivités étaient harmonisée », poursuit le PDG de Reck.

Rencontrer les producteurs de café

En ce qui concerne l’approvisionnement en café, le mot d’ordre est à la transparence et au contact direct avec le producteur. Là encore, aucune ligne directrice en matière de RSE n’a été officiellement tracée, mais des pratiques de travail durables ont été instaurées.

Reck travaille ainsi avec des producteurs de confiance, et Riegert dit s’appuyer sur des «chasseurs d’origine », fins connaisseurs du monde du café, et se rendre lui-même plusieurs fois par an dans les plantations, pour vérifier ce qui est fait à l’origine (notamment la variété botanique du café, les conditions sanitaires, les collaborateurs qui sont dans les plantations, et les savoirs-faire employés).

Les plantations choisies par Reck respectent aussi le biotope de la faune locale. « Nous avons une relation face-to-face avec beaucoup de planteurs, une relation durable. Au-delà des labels et du concept de commerce équitable, je préfère travailler directement avec les planteurs au Mexique, du Guatemala, de la Colombie ou en Afrique de l’Est… Il est important d’avoir un visage, un homme en face de nous, pour garantir la traçabilité, la qualité du café et les conditions de production respectueuses de l’environnement et des travailleurs »,souligne Thomas Riegert. Certains de ces planteurs viennent en Alsace pour en apprendre plus sur les besoins spécifiques de l’artisan torréfacteur et de ses consommateurs.

De la création de l’atelier collaboratif, au maintien des relations de long terme avec les planteurs, l’approche de Reck suppose des investissements en termes de temps, et des financements importants. Mais pour attirer les consommateurs et les talents au sein de l’entreprise, c’est probablement une stratégie gagnante à long terme. « Le secteur du café connaît une mutation forte. Environnement, conditions de travail, qualité du café : aujourd’hui les consommateurs regardent tous ces éléments. Il faut faire preuve de bon sens, et adopter une démarche qui répondent à leurs demandes. Les grands groupes finiront par copier ces bonnes pratiques afin de ne pas être laissées pour compte », conclut Thomas Riegert.

www.reck.fr/content/30-notre-responsabilite-citoyenne

Lea Surugue, Les Echos du 18/02/2019

Dans la série: « Reck et les Etoiles d’Alsace » Pascal Bastian et Le Cheval Blanc

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Reck et les Etoiles d’Alsace… Une longue histoire d’amour… Une passion commune pour la qualité des produits, la transmission d’un savoir faire et l’inventivité toute en finesse…
Pascal et Carole Bastian au Cheval Blanc à Lembach
www.au-cheval-blanc.fr
https://www.facebook.com/aubergechevalblanc/timeline…

Le Cheval Blanc – Lembach vous invite à la table de son restaurant 2 étoiles. Le Chef Pascal Bastian vous propose une cuisine savamment orchestrée, ancrée dans la tradition alsacienne et tournée vers la modernité en revisitant les saveurs d’ici et d’ailleurs.

Un grand merci à Pascal et Carole ainsi que toute leur équipe qui font confiance aux Cafés Reck…

http://www.reck.fr

https://www.facebook.com/cafesreck/?ref=settings

Les Cafés Reck une Entreprise Eco-Citoyenne…

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Une Entreprise citoyenne se développe en intégrant dans ses choix économiques la dimension collective et le respect de ce que nous offre la Nature.

Cafés Reck Pousse de caféiersNous nous engageons au quotidien à mener nos activités de manière la plus responsable possible et à gérer nos relations avec nos clients, nos collaborateurs, nos fournisseurs, nos partenaires avec intégrité et transparence.

 

En harmonie avec les valeurs de notre entreprise, le respect des personnes, la préservation des ressources naturelles et le choix de la qualité, nous avons investi dans un outil de fabrication de pointe et restons à chaque instant en quête d’innovation.

 

–       Commerce Responsable et équilibré : A la rencontre de chaque planteur nous établissons avec eux des relations commerciales équilibrées qui reposent sur la confiance et le respect mutuel veillant à une juste rétribution. Nous agissons activement pour un environnement de travail sain et sûr dans les plantations. D’autre part nous favorisons les plantations de café en Agriculture raisonnée.

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–       Circuits courts : A chaque fois que c’est possible nous choisissons des fournisseurs locaux. Notre premier choix est Alsacien et Rhénan puis nous élargissons le cercle de nos fournisseurs pour trouver les bons partenaires. Toute notre production est en Alsace.

–       Emballage Eco Responsable :

Nous avons substitué l’aluminium de nos paquets de cafés 250g  des boutiques.

Tous nos cartons sont fabriqués en Alsace avec comme objectif d’éviter la dégradation des ressources naturelles par la protection des forêts par exemple et avec le label gestion forestière responsable, soit un arbre coupé un arbre planté pour nos boîtes de capsules.

 

–       Des capsules Bio, Made in France, Made in Alsace, et Eco responsable : En produisant en Alsace une capsule de café hermétique à l’air et à l’humidité nous avons réussi à supprimer le suremballage individuel de la capsule et réduit de 40% le volume des boîtes.

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Nous avons aussi élaboré pour une commercialisation courant 2016 une capsule entièrement bio et compostable.

–       Les conditions de travail : Nous portons une attentions particulière à l’amélioration des conditions de travail de nos collaborateurs en privilégiant leur bien-être par un lieu de travail agréable, convivial et accueillant mais aussi en favorisant leur développement personnel avec des formations régulières.

Nous agissons activement dans  l’intégration des jeunes et l’insertion de travailleurs handicapés.

–       Empreinte Carbonne : Nous optimisons nos tournées de livraison et nos interventions techniques avec un logiciel cartographique et une géolocalisation de nos véhicules. Nous expédions, à chaque fois que c’est possible, par camion complet.

–       Recyclage des déchets et Energie renouvelable : Notre atelier de torréfaction est équipé d’un système de récupération des pellicules de café qui se détachent du grain lors de sa torréfaction. Cette pellicule sera compressée puis recyclée en compost pour la fabrication d’électricité verte. D’autre part  nous produisons sur place notre propre azote de conservation.

–       Recyclage des déchets et Respect de l’environnement : Notre atelier de Torréfaction est équipé d’un brûleur de fumées permettant des rejets propres. Nous trions scrupuleusement nos déchets.

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– Recyclage des matériaux : Nous utilisons les vieilles palettes pour réhabiliter nos murs, nos meubles, nous envoyons nos sacs de jutes de cafés verts à des jardiniers pour la conception de pot de fleurs coffee bag, des designers, des artistes et nous essayons de redonner une seconde vie à nos matériaux usagés.

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Nous collectons les livres de nos écoliers Alsaciens lors des visites scolaires pour les écoliers des plantations au quatre coins du monde.

http://www.reck.fr

 

Reck secoue le café…

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CAPITAL par Corentin Bainier décembre 2014IMG_1424Thomas RIEGERT, 44 ans, PDG de Cafés Reck

Pas pour rien que son café est servi sur les meilleures tables d’Alsace. La démarche de ce passionné est aux antipodes de celle des mastodontes comme Nestlé ou Kraft Foods, qui occupent 97% du marché mondial du café: « Pour nos cafés, nous prenons en compte la densité, l’humidité, l’origine du grain et appliquons des courbes de Torréfaction variables. En relation directe avec les producteurs, nous savons ce que nous proposons », explique Thomas Riegert, héritier de Cafés Reck, que détient sa famille depuis 1957. Il vient d’investir 3 millions d’Euros dans une nouvelle usine port du Rhin à Strasbourg:  » Entièrement numérique, elle est collaborative: des restaurateurs et des boutiques viennent y torréfier leur café. » Elle doit en outre permettre de produire jusqu’à 1800 Tonnes de café par an, soit trois fois plus qu’aujourd’hui.

 

Le café d’Alsace… par Imaginalsace / Le Mag

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Très attendue sur la bière, la charcuterie ou même le foie gras, l’Alsace surprend davantage dès lors qu’on parle café. Et pourtant trois entreprises continuent de torréfier elles-mêmes des grains de café qu’elles sont allées sélectionner aux quatre coins du monde.

Reck, le torréfacteur « nouvelle vague »
Sur le port du Rhin, Thomas Riegert, qui dirige les cafés Reck, annonce la couleur : « Je suis un torréfacteur nouvelle vague : je valorise les terroirs et le travail des hommes. Les sacs que je reçois, je suis allé les choisir moi-même au Cameroun ou en Ethiopie. » Et ce nouvel état d’esprit gagne aussi l’investissement industriel : le tout nouvel atelier inauguré en 2014 est partagé avec une dizaine d’autres torréfacteurs de Paris, Lyon, Reims ou de Belgique, qui viennent ici brûler leurs grains de café… et échanger leurs expériences. Un état d’esprit auquel semble adhérer sa clientèle de bars et de restaurants, qui apprécient l’approche exigeante et innovante de ce café artisanal et alsacien.CAFERECKEmmanuel RENARD, Maître Torréfacteur / Cafés RECK

Sati : la marque au 30 000 tonnes de café/an
Toujours sur le port du Rhin, les Cafés Sati, fondés en 1906, produisent 30000 tonnes de café par an, dont 89% d’arabica. Car c’est ça la marque du café en Alsace : ici, comme chez les cousins germains de l’autre côté du Rhin, on préfère l’arabica d’Afrique de l’Est. Les grandes marques tricolores ont bien essayé de vendre du robusta comme de l’autre côté des Vosges : elles se sont cassé les dents et les consommateurs alsaciens sont restés fidèles à leurs torréfacteurs régionaux. Par goût pour l’arabica.

Henri, l’audace de l’export
De taille plus modeste, les Cafés Henri ne manquent pas d’audace pour autant : avec sa gamme Elsass Line vendue en coffret présentant un mélange de quatre arabicas provenant de trois continents différents, du thé, de la confiture et de la liqueur, le torréfacteur alsacien ose s’attaquer au grand export : la Corée du Sud, le Kazakhstan, la Mongolie. Christine Steiner, codirigeante de l’entreprise, qui court de l’Annula de Cologne aux plus grands salons de l’agro-alimentaire du Moyen-Orient, aime le répéter : « Notre développement passe nécessairement par l’international. »

http://lemag.imaginalsace.com/2014/06/30/les-cafes-dalsace/

Cafés Reck crée l’usine collaborative

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Cafés Reck a regroupé toutes ses activités dans un site unique au port du Rhin à Strasbourg. Ce nouvel atelier de torréfaction, qui a nécessité trois millions d’euros d’investissement, est plus qu’un simple site de production. Il a été conçu pour être une usine collaborative (retrouvez l’article d’Odile Weiss dans les DNA).

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 Le conteneur qui trône au milieu du rond-point de la route de la Rochelle annonce la couleur : Cafés Reck est désormais installé au port. Le torréfacteur alsacien, dont les activités étaient éclatées sur cinq sites de l’agglomération, a réalisé l’an dernier son objectif. Il a regroupé l’ensemble de ses opérations dans une nouvelle usine, aménagée dans les anciens locaux de la société Saplast.
« Nous étions arrivés au bout du système », explique Thomas Riegert, le président de Cafés Reck. La PME familiale spécialisée dans la fabrication de café pour la restauration hors domicile, qui connaît « une progression à deux chiffres », avait en effet besoin d’adapter son outil et de retrouver des marges de développement.

Un campus du café

Le site de 2000m2 équipé de nouvelles lignes automatisées permettra à Cafés Reck d’aller au-delà de sa production actuelle, qui est de l’ordre de 500 tonnes par an. Cet investissement de trois millions d’euros, qui s’est accompagné de la création de quatre emplois (ce qui porte l’effectif de la PME à 35 salariés) est aussi l’occasion pour Thomas Riegert d’explorer de nouvelles voies.
Le chef d’entreprise a en effet tenu à faire de sa nouvelle unité une « usine collaborative », un « laboratoire ouvert aux professionnels » qui souhaitent créer leur ligne de café.
« Ici, explique-t-il, nous faisons de la petite série, du sur-mesure » à partir de grands crus et de cafés soigneusement sélectionnés. « Nous sommes des artisans qui utilisons des méthodes industrielles et du matériel de pointe » qui permet par exemple « de millimétrer les dosages » et de « moudre à froid, afin de préserver les arômes », indique M. Riegert.
Ce parc, Cafés Reck le partage avec d’autres torréfacteurs qui veulent élaborer leurs propres recettes.
« Nous les formons à notre outil puis nous le mettons à leur disposition », précise le chef d’entreprise qui a poussé le processus jusqu’au bout. Il a en effet équipé son site de production d’un centre de formation, de bureaux, d’un studio photo et même d’un appartement réservés à ces utilisateurs occasionnels.
La Compagnie des Torréfacteurs – c’est le nom de ce nouveau concept – compte d’ores et déjà une douzaine de membres. Et ce n’est sans doute qu’un début. « Nous avons beaucoup de demandes », témoigne Thomas Riegert.
Cette nouvelle activité, qui permet à Cafés Reck d’approcher les 5 millions d’euros de chiffre d’affaires n’est sans doute pas la dernière diversification de l’entreprise. Le torréfacteur, qui alimente aujourd’hui près de 700 clients professionnels dans la région et exploite trois boutiques destinées aux particuliers (dont une aménagée dans la nouvelle usine) dispose en effet de place pour accueillir de nouvelles activités.
Thomas Riegert ne le cache pas : une réflexion sur de nouveaux produits est en cours. « Nous sommes en discussions, confirme-t-il. La suite de l’histoire n’est pas encore écrite. »