Archives par étiquette : savoir-faire

Cafés Reck sur unkawa.com…

Posté le

http://www.unkawa.com/cafes-reck/#more-1562

Publié le décembre 30, 2014 par Geo

C’est en lisant un article publié sur le site de Rue 89 Strasbourg et écrit par Pierre France que j’ai découvert les cafés Reck. Je n’ai jamais rien entendu au sujet de cette enseigne à ce jour. Après la lecture de l’article nommé Thomas Riegert : on a retrouvé El Gringo et il cherche le café ultime j’ai souhaité en savoir plus sur les cafés Reck. Il suffit de lire les déclarations de T. Riegert (DG) dans le papier de Rue89 pour constater qu’il s’agit d’un véritable passionné. Son rôle de dirigeant ne semble pas l’empêcher d’avoir une expertise sur l’ensemble du processus de fabrication du café.

Je n’ai pas de café Reck sous la main. En conséquence il m’est impossible de vous faire profiter d’une dégustation. J’ai pris le temps de découvrir les cafés Reck via le site internet de l’entreprise (sous PrestaShop pour les connaisseurs). Celui-ci est très bien conçu. L’histoire de la société est mise en avant. Il est aussi appréciable d’avoir une présentation de chaque membre de l’équipe. Cela permet d’avoir une vision d’ensemble sur les différents métiers qui composent une société de production et commercialisation de café.

Les contenus mis en avant dans la catégorie Le Café sont très intéressant. Ils sont beaucoup plus crédibles que ceux mis en avant sur les sites des Nespresso etc. Comme dit précédemment il est évident que cette société à une véritable culture café.

La boutique en ligne permet d’acheter du café, du thé, des cafetières ainsi que de la vaisselle. Les différents articles de vaisselles proposés sont très jolis et stylés.

Dès que possible je commande chez eux pour me faire un aperçu de la qualité des produits et du service.

Ciao++

 

Cafés Reck : artisan torréfacteur alsacien

Posté le

 

Thomas Riegert nous accueille dans sa toute nouvelle usine à Strasbourg (67). Alertés par le conteneur blanc, » Cafés Reck débarque sur le port », on découvre une nouvelle « manufacture  » qui a émergé dans un style chic et vert industriel. 2000m2 sont dédiés à la production et à l’élaboration de nouvelles recettes de cafés.


Thomas Riegert dans sa nouvelle usine Reck à Strasbourg ©JulienBinz

Thomas Riegert dans sa nouvelle usine Reck à Strasbourg ©JulienBinz
« Je suis vraiment ravi de cette nouvelle édition », souligne l’artisan torréfacteur alsacien également président du COSE.

Une toute nouvelle usine

Thomas Riegert dans sa nouvelle usine Reck à Strasbourg ©JulienBinz

Thomas Riegert dans sa nouvelle usine Reck à Strasbourg ©JulienBinz
Depuis quelques semaines, la nouvelle usine Reck rutile de ses nouvelles machines « dernier cri ». Écrous, boulons, tuyaux, du sol au plafond, la couleur du grain de café originelle étincelle de modernité.


Sélection minutieuse des grains ©JulienBinz

Sélection minutieuse des grains ©JulienBinz
Une usine à l’image de son propriétaire, issus d’une famille de torréfacteurs depuis 1884. Mariant le style contemporain et « vintage », traversant les siècles et évoluant vers de nouvelles recettes, en « quête constante de l’ultime », relève Thomas Riegert.


EGAST Cafés Reck ; artisan torréfacteur alsacien
12 mois de travaux et un investissement de 3 millions ont été nécessaires pour cette transformation.

30 collaborateurs assurent une évolution positive, une progression constante à « deux chiffres », appuie le PDG que ce soit en termes de volumes ou de chiffres d’affaires.


EGAST Cafés Reck ; artisan torréfacteur alsacien
Dans son laboratoire, il explique le process du grain à la tasse, passant par la sélection de l’échantillon pour supprimer les impuretés qui altèrent le goût parfait, ou pour déguster de nouvelles recettes élaborées sur place. Panneaux pédagogiques muraux, boîtes d’échantillons, table de dégustation, il émane du labo des effluves de cafés torréfiés.


Thomas Riegert sélectionne son café en Ethiopie ©T. Riegert

Thomas Riegert sélectionne son café en Ethiopie ©T. Riegert
« On travaille sur le CDH, -Couleur/Densité/Humidité- qui détermine les courbes de torréfactions », explique Thomas Riegert.

« Nous avons analysé 130 étapes importantes; de la bouture à la tasse », dit-il, indiquant moudre à froid (24°-28°) pour préserver les arômes. « Je ne travaille qu’avec des grains millésimés de l’année. Cela a toute son importance ».


Sur place, je découvre les hommes, le terroir et leur philosophie ©T. Riegert

Sur place, je découvre les hommes, le terroir et leur philosophie ©T. Riegert
En 2013, Thomas Riegert a effectué un vrai virage dans sa démarche qualité. Planifiant des voyages en Ethiopie, au Guatemala et au Cameroun, cumulant 5 heures en voiture et 3h de marche sur pistes pour atteindre les exploitations, il rencontre des hommes, des terroirs et appréhende leur philosophie.


nous travaillons avec 22 planteurs issus de 18 pays

nous travaillons avec 22 planteurs issus de 18 pays
« J’observe l’entretien de la plantation, leur démarche qualité, leurs rendements, l’ensoleillement, et l’espacement des plants », souligne-t-il, faisant l’acquisition de micro-lots pour s’assurer de l’exclusivité d’une récolte sur pieds, notamment dans la région de YERER en Éthiopie.

« Aujourd’hui, nous travaillons avec 22 planteurs dans 18 pays, et proposons une palette de 200 cafés », précise Thomas Riegert, PDG des Cafés Reck, et Président du Comité du Salon EGAST (COSE).

Par Sandrine Kauffer
Crédit photos ©JulienBinz et DR

Cafés Reck ouvre son outil de torréfaction aux grandes enseignes

Posté le

Les Echos consacre un papier à la nouvelle activité des Cafés Reck : l’ouverture de son atelier de torréfaction aux grandes enseignes (voir l’article sur le site des Echos).

thomas bistrot

 

Fraîchement installé dans la zone du Port du Rhin à Strasbourg, les Cafés Reck veulent doubler de taille d’ici à 2015.

Chaînes de restaurants, de sandwicheries ou de boutiques de chocolats : ses « cibles », Thomas Riegert les énumère volontiers. Certaines sont clientes depuis peu et utilisent son atelier de torréfaction pour créer, avec l’assistance des équipes de Café Reck, leur propre gamme de cafés, à leur griffe. Pas question pourtant de comparer le dirigeant de Reck à ses confrères industriels qui torréfient sous marque de distributeur pour amortir les installations : « Je suis d’abord un artisan torréfacteur, même si j’ai recours à des process industriels pour tirer le meilleur de mes cafés », dit-il.

Chacune des 20 variétés et origines de café vert qu’il achète, il les torréfie séparément, selon des courbes de température, 27 au total, et des durées variables en fonction de différents critères, dont le taux d’humidité, l’assemblage ne se faisant qu’après-coup pour préserver chaque arôme. Et c’est ce savoir-faire que Reck entend aujourd’hui valoriser en s’appuyant sur des équipements ultramodernes susceptibles de produire jusqu’à 1.800 tonnes de café par an. Créée en 1884, cette entreprise familiale n’en est qu’à 600 tonnes, distribuées à quelque 2.500 cafetiers, hôteliers, restaurateurs et collectivités. La vente aux particuliers se fait par Internet et via la boutique Reck, au coeur de Strasbourg.

 

A LA RENCONTRE DES PLANTEURS

Depuis qu’il a racheté et complètement réaménagé les 2.900 mètres carrés de l’ancien plasturgiste Sapla, Thomas Riegert vole de ses propres ailes. S’il reste l’un des actionnaires de Café Sati, société cousine, il n’en utilise plus les équipements. Avec son nouvel outil édifié dans la zone portuaire qui représente un investissement de 3 millions d’euros, il peut répondre à tout type de demande. Un restaurateur 3 étoiles pourra créer ses propres cafés à raison de 120 kilos par an ou la chaîne internationale de boutiques franchisées aura la possibilité d’acheter plus de 300 tonnes si elle le souhaite. Et ce quel que soit le conditionnement : du paquet de 80 grammes au sac de 20 kilos. Plusieurs salons et laboratoires ont été installés pour recevoir ce type de clientèle, la conseiller et l’accompagner. la Compagnie des Torréfacteurs permet aux professionnels de concevoir son propre café, mais propose aussi au cafetier ou au commerçant de recevoir ses gros clients, former ses salariés au monde du café chez Reck ou même d’orchestrer ses relations presse. Et si, comme ses confrères, Café Reck s’approvisionne essentiellement auprès de négociants, son dirigeant entretient d’étroits contacts avec les planteurs ou les coopératives. « Chaque année, sac au dos, je sillonne au moins trois pays producteurs. Là j’ai fait le Guatemala, Panama et le Cameroun. » Loin du simple cliché marketing, l’homme est d’abord un passionné. D’ailleurs, il ne cache pas qu’il cherche à acheter, loin d’ici, quelques parcelles de plantations de cafés rares.

Christian LIENHARDT, Les Echos, 01/10/2013

« Les Français ont une mauvaise culture du café »

Posté le

François Chevalier a rencontré Christophe Servell, fondateur de l’enseigne « Terres de Café », qui partage sa vision de la culture café en France (sur Télérama.fr)

 

A quand un bon café au bistrot ? Le fondateur des boutiques Terres de Café y croit, militant en faveur d’une approche du p’tit noir similaire à l’œnologie. Une révolution dans nos tasses est en marche !

christophe-servell-les-francais-ont-une-mauvaise-culture-du-cafe,M112284

Christophe Servell, 45 ans, est tombé dans le café quand il était tout petit. Plus précisément à Courbevoie, dans l’usine où travaillait son grand-père, torréfacteur. Plus tard, sa mère perpétua la tradition familiale. En 2009, sa mémoire olfactive le rattrape, il décide de créer Terres de Café. Son crédo : éduquer le consommateur dans un pays où l’on consomme le caoua depuis trois siècles, sans se soucier de la qualité du grain de café. Un véritable french paradox dans un pays fou de gastronomie.

Après avoir travaillé dans l’audiovisuel pendant vingt ans, vous êtes devenu un « caféinomane » notoire. Pour quelle raison ?
J’ai décidé de me lancer dans le café pour deux raisons essentielles : j’ai senti qu’il se passait quelque chose d’intéressant dans ce monde-là et il se trouve que je suis un grand amateur de vin. Lorsqu’on est passionné de vin, on doit s’intéresser au terroir. Je voulais avoir la même approche pour le café, en m’intéressant aux producteurs et donc à l’origine du produit.

Quelles sont les principales écoles du café ?
Il y a l’école italienne, qui fait référence essentiellement dans l’expresso, le café extrait par pression. Une nouvelle école, anglo-saxonne, nous vient d’Australie et de Nouvelle-Zélande. Leur méthode consiste à valoriser la dernière transformation, sans négliger la torréfaction. Les grains de café ne sont pas grillés et seul l’arabica est utilisé, en respectant l’arôme du café. Les adeptes de cette école ont remis en valeur les méthodes douces comme le filtre et le piston. Les coffee-shop que l’on voit fleurir un peu partout dans Paris s’inscrivent dans cette école-là.

 

La boutique Terres de Café, 14 rue Rambuteau, 3e.&nbs

La boutique Terres de Café, 14 rue Rambuteau, 3e. – © DR

 

Votre démarche s’inspire-t-elle de ces savoir-faire ?
Dans mon cas, j’essaye de valoriser une école française du café, par la richesse du terroir, le respect du produit, la précision et la fraîcheur. On l’oublie souvent mais le café est une denrée périssable. Un café périmé ne rend pas malade mais c’est juste infect. Pour être dégusté dans de bonnes conditions, un café doit avoir moins de trois semaines. Continuer la lecture