Cinq bonnes raisons de boire du café

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Vous le buvez peut-être pour son goût ou son effet énergisant, mais le café dispose d’autres vertus. Consommé avec modération, il peut permettre d’accroître la concentration ou avoir un effet antalgique. What else?

Un article de Claire Hache pour l’Express (voir l’article ici)

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Café pour tous? S’il n’a pas toujours bonne réputation, le petit noir a pourtant des effets bénéfiques sur la santé. Mais tout est une question de quantité et fréquence. Consommé avec excès, il peut provoquer insomnies, anxiété ou accélération du rythme cardiaque. Au-delà de cinq à six tasses par jour, on considère que l’on atteint une consommation élevée. Dans les faits, la dose quotidienne de café dépend de la physiologie de chacun car on ne métabolise pas tous la caféine à la même vitesse. Les vertus du café dépendent de la dose. Zoom sur cinq effets bénéfiques.

Hausse de la vigilance

Après le déjeuner, en cas de travail et conduite de nuit ou de rhume… La caféine accroît plus particulièrement la vigilance dans ces situations dans lesquelles elle est réduite. « Son absorption permet d’éliminer beaucoup plus rapidement les éléments distracteurs dans notre environnement. Après un café, on est plus attentif, plus réveillé et plus focalisé sur la tâche à accomplir », explique Astrid Nehlig, directrice de recherche de l’Inserm qui a dirigé l’ouvrage Café et médecine en 20 questions C’est la boisson de nombreux artistes. Beethoven buvait avant de composer, comme Balzac qui consommait cinquante tasses par jour.

Vertu antalgique

Le café a un effet sur la douleur qu’elle soit menstruelle, dentaire ou post-opératoire. Mais il est surtout connu pour son action contre les maux de tête. « La caféine potentialise l’action antalgique du paracétamol et de l’ibuprofène. Il vaut donc mieux prendre ces médicaments avec du café plutôt qu’avec de l’eau », affirme Astrid Nehlig. Les maux de tête sont soulagés grâce à son action sur la vascularisation cérébrale.

Une meilleure digestion

Le café participe à la digestion en stimulant la sécrétion de gastrine et la production d’acide gastrique. Si les études montrent une absence de risque de pathologie gastro-oesophagienne, il est quand même préférable d’éviter le café en cas d’ulcère ou de reflux gastro-oesophagien.

Action sur le diabète de type 2

De nombreuses études citées dans Café et médecin en 20 questions montrent l’effet positif sur les diabètes de type 2 c’est à dire non insulino-dépendant. Ce n’est pas la caféine qui entre en jeu ici puisque l’efficacité est la même avec un décaféiné en termes de prévention. Le rôle bénéfique est dû à d’autres composants que sont les antioxydants (polyphénols et diterpènes).

Prévention de la maladie de Parkinson

Le « petit noir » augmente les performances motrices et favorise le ralentissement de la dégénérescence des neurones. »Le café a un rôle protecteur à long terme dans le cadre de la maladie de Parkinson (maladie neurologique dégénérative, NDLR). On dispose de nombreuses études concordantes depuis les années 1968″, note la chercheuse Astrid Nehlig. Quant à son action de prévention dans la maladie d’Alzheimer, elle est moins établie. Il existe peu d’études actuellement sur ce sujet.