Depuis plus d’un siècle, l’histoire des cafés Reck c’est une histoire de familles, mais aussi une histoire alsacienne. A l’occasion de la journée internationale du café, Thomas Riegert, son président, a accueilli Laure Basterreix au cœur de l’atelier du Port du Rhin à Strasbourg.
La Journée internationale du Café célèbre la diversité, la qualité et la passion de la filière café. Elle est l’occasion pour les amateurs de café de partager leur amour pour cette boisson et de soutenir les millions de caféiculteurs dont la subsistance dépend de cette culture aromatique. C’était donc l’occasion de rencontrer Thomas Riegert, artisan torréfacteur et président des cafés Reck, entreprise alsacienne incontournable dans le paysage de la production de café. Au cœur de l’atelier sont assemblées une soixantaine de sortes de café venues d’une trentaine de pays dans le monde. Des variétés travaillées, contrôlées et même comptées :
Même si Thomas Riegert parcourt le monde à la recherche des meilleurs grains de cafés, la suite de la fabrication et de la production des cafés Reck est 100% alsacienne. Une torréfaction de qualité se fait en fonction de la nature du grain, de son origine, de sa variété botanique, de son taux d’humidité, et de sa densité. C’est tout cela qui est pensé dans l’atelier de torréfaction de Strasbourg, où chaque courbe de torréfaction sont travaillées spécifiquement.
Après la cuisson, le café est ensuite immédiatement refroidi pour stopper cette dernière, et lui permettre de révéler ses caractéristiques gustatives et olfactives. Chez Reck, il y a 27 courbes de torréfaction de base, mais au final c’est plus d’une centaine qui sont utilisées. Afin de gérer de façon précise toutes ces torréfactions et maintenir la traçabilité, c’est un processus mécanique et numérique qui est utilisé dans l’atelier :
La suite du processus d’emballage sera fait lui à la main avant de se retrouver entre celles des consommateurs. Au final, et évidemment, tout le but d’une torréfaction bien travaillée est de proposer le meilleur des goûts dans la tasse. Amateur ou non de café, la dégustation et la compréhension du produit c’est aussi tout un apprentissage :
We chat with Daniela Capuano, who is one of the first coffee roasters ever to receive an award from Un des Meilleurs Ouvriers de France recognizing craftspeople.
BY PAULO PEDROSO
SPECIAL TO BARISTA MAGAZINE ONLINE
Cover photo courtesy of Daniela Capuano
Daniela Capuano is not only improving the quality of coffee in France, she’s conquering a country known for excellence and refinement in gastronomy. And to show that this recognition has no borders, she’s actually from Brazil.
For almost a century, the French National Education Ministry has recognized the excellence of craft workers through the Un des Meilleurs Ouvriers de France awards, also known as MOF. This year, for the first time, coffee roasters were honored as a competition category alongside chefs, confectioners, chocolate makers, and more than 200 other professionals. In this contest, the values and the professional skills of the competitors are recognized by their peers.
Achieving this lifelong title confers to the winning laureate a passport to an elite group of which the President of the French Republic is an honorary member. The award ceremony is followed, as tradition dictates, by a celebration at the Élysée Palace, the official presidential residence, in the presence of the current head of state, Emmanuel Macron. I talked with Daniela Capuano about winning the award, her background in roasting, and her journey through coffee in France.
Paulo Pedroso: What was your training and educational background in coffee roasting?
Daniela Capuano: My first contact with coffee roasting was in Belo Horizonte, Brazil, my homeland, around 2005, when I started working as a barista. I remember we used a Probatino 1kg coffee roaster. Then, I kept following the work of roasters whenever I could along my professional path. Even after moving to France in 2012 I returned to São Paulo, Brazil, one year later in order to join a profile roasting course with Isabela Raposeiras, from Coffee Lab, to go deeper on this process.
A few months later I went back to France and started roasting at L’arbre à Café, which had a 12kg Probat. It was founded by the French roaster Hippolyte Courty and I also worked there as a barista. Nevertheless, I took a new course by coffee expert Scott Rao in 2015, and today I am roasting on three types of Brambati equipment (120kg, 60kg, and 5kg). The courses have really helped me a lot, but I believe that the experience of roasting and the skill to reach a product of excellence is learned in large part through day-by-day practice.
The specialty-coffee movement is booming quickly in France, but it’s a recent phenomenon, isn’t it?
When I arrived in Paris in 2012, the specialty-coffee culture was just starting out, although there were some pioneers as La Cafeothèque, founded by a former ambassador of Guatemala in France, Gloria Montenegro. Coutume Café and Lomi Café had just opened their doors, and L’Arbre à Café ran only as a roasting brand for professional traders. But you could feel that things were warming up. Five years after that, this business reached a rapid growth, as well as the increasing of the knowledge searching by professionals and the consumers’ interest as well. Beyond Paris, where this growth is most visible, Bordeaux has also increased the supplying of fine coffee shops and roasters; other French cities are multiplying this movement like Nantes, Lille, Lyon, Marseille, and Strasbourg.
How do you evaluate the development of Brazilian beans and their presence in the global market share today?
Brazil is the largest world coffee producer, and our beans are usually found in the best blends around the world due to their sweetness and notes of caramel and citrus. The price of Brazilian coffee is also attractive when compared to other origins, and it can be advantageous for roasters, especially when they are an important part of their blends. Brazil has developed along the years the huge skill to produce high-quality beans and also customize a part of the production to specialty-coffee customers.
But, as a roaster and mainly as a Brazilian, I would love to see a faster development of terroirs coming from small batches like the great French wines. This Brazilian product is already around and reaching the high-end roasters, but in comparison with other countries on the top of the chain, our country still needs to increase its market share. At Café Reck, where I work today, Brazilian coffees represent our greatest volume. They are part of most of our blends, and customers love our single coffees based on beans from Bahia and Espirito Santo, which are the best sellers in our store.
ABOUT THE AUTHOR Paulo Pedroso is a Brazilian entrepreneur who is a regular contributor to several newspapers and magazines. He always keeps an eye on the increasing reach of specialty-coffee culture and the trends and life stories that emerge from this phenomenon.
La Colombie donne la note colorée au mélange Barista de Cafés Reck, un café fidèle à l’expression de son terroir, irrésistible pour tout amateur d’authenticité et de goût.
En grains, moulu ou en capsules le Barista garde ses notes épicées.
Par le ELLE à Table du 27 Juillet 2017 http://www.elle.fr/Elle-a-Table/Les-dossiers-de-la-redaction/Dossier-de-la-redac/Iced-coffee
1/ Le Cold Brew
On mélange du café moulu avec du sucre brun, de la cannelle en poudre et de l’eau froide. On mélange bien et on laisse reposer au moins une nuit avant de passer le tout dans un filtre à café. ne reste qu’à verser le café infusé à froid dans une tasse, d’ajouter des glaçons et du lait en fonction de son goût.
2/ Iced Latte au Lait d’amande
On verse du café infusé, mélangé à du sirop de sucre dans un moule à glaçon. On laisse prendre les glaçons dans le congélateur pendant 3-4 heures. On place nos glaçons de café dans une tasse ou un verre et on verse du lait d’amande.
3/ Iced Coffee Amande Caramel ou Noisette ou…
On place des glaçons dans un verre on y verse notre café infusé à froid puis on complète avec du lait d’amande et du sirop de caramel.
4/ Iced Coffee Vietnamien
On verse du lait concentré sucré au fond des tasses, on y ajoute du café infusé à chaud en essayant de na pas mélanger les deux éléments. On y ajoute des glaçons et on sert.
5/ Iced Coffee lait de Coco Vanillé
On mélange du café moulu avec de l’eau et on laisse infuser 12 heures. On porte à ébullition du lait de coco avec une gousse de vanille et du miel. on laisse chauffer pendant 3-4 minutes. On remplit un verre de glaçons, on verse le café infusé à froid et le lait de coco vanillé
Parmi les 15 Lauréats ayant gagné le grand prix du jury du commerce design… Les Cafés Reck participent maintenant au grand concours Commerce 2016 « COUP DE COEUR DE L’ANNEE ».
Entreprise familiale fondée en 1884 et reprise en 1919 par Emma Reck, Cafés Reck ne cesse d’offrir à ses clients le meilleur du café. Origines pures ou mélanges maison, en grains, moulu ou en dosettes, ce grand torréfacteur alsacien propose au sein de ses boutiques, tous les arômes possibles pour satisfaire les amateurs comme les connaisseurs. Pour des cadeaux originaux et gourmands, vous y trouverez également de nombreuses références de thés, de produits d’accompagnements, de machines à espresso, et des accessoires. On aime aussi s’y arrêter pour déguster des recettes inédites : un cappuccino à parfumer soi-même, un latte macchiato ou encore un chocolat blanc frappé. Miam… Qualité, rigueur et créativité sont les maîtres mots de cette entreprise qui allie tradition et innovation pour le plaisir de tous les amateurs de café !
En savoir plus sur http://www.petitfute.com/v458-strasbourg-67000/c650-produits-gourmands-vins/c1103-cafe-the-tisane/c651-cafe/243773-cafes-reck.html#eRTbHxIbpgplewft.99
Eh ben parce que je restais pensive devant la machine à café, j’ai décidé de savoir ce qu’il y avait exactement dans ce que je commande. Normalement dans le monde entier ce sont les les mêmes recettes.
Thomas Riegert nous accueille dans sa toute nouvelle usine à Strasbourg (67). Alertés par le conteneur blanc, » Cafés Reck débarque sur le port », on découvre une nouvelle « manufacture » qui a émergé dans un style chic et vert industriel. 2000m2 sont dédiés à la production et à l’élaboration de nouvelles recettes de cafés.
Depuis quelques semaines, la nouvelle usine Reck rutile de ses nouvelles machines « dernier cri ». Écrous, boulons, tuyaux, du sol au plafond, la couleur du grain de café originelle étincelle de modernité.
Une usine à l’image de son propriétaire, issus d’une famille de torréfacteurs depuis 1884. Mariant le style contemporain et « vintage », traversant les siècles et évoluant vers de nouvelles recettes, en « quête constante de l’ultime », relève Thomas Riegert.
12 mois de travaux et un investissement de 3 millions ont été nécessaires pour cette transformation.
30 collaborateurs assurent une évolution positive, une progression constante à « deux chiffres », appuie le PDG que ce soit en termes de volumes ou de chiffres d’affaires.
Dans son laboratoire, il explique le process du grain à la tasse, passant par la sélection de l’échantillon pour supprimer les impuretés qui altèrent le goût parfait, ou pour déguster de nouvelles recettes élaborées sur place. Panneaux pédagogiques muraux, boîtes d’échantillons, table de dégustation, il émane du labo des effluves de cafés torréfiés.
« On travaille sur le CDH, -Couleur/Densité/Humidité- qui détermine les courbes de torréfactions », explique Thomas Riegert.
« Nous avons analysé 130 étapes importantes; de la bouture à la tasse », dit-il, indiquant moudre à froid (24°-28°) pour préserver les arômes. « Je ne travaille qu’avec des grains millésimés de l’année. Cela a toute son importance ».
En 2013, Thomas Riegert a effectué un vrai virage dans sa démarche qualité. Planifiant des voyages en Ethiopie, au Guatemala et au Cameroun, cumulant 5 heures en voiture et 3h de marche sur pistes pour atteindre les exploitations, il rencontre des hommes, des terroirs et appréhende leur philosophie.
nous travaillons avec 22 planteurs issus de 18 pays
« J’observe l’entretien de la plantation, leur démarche qualité, leurs rendements, l’ensoleillement, et l’espacement des plants », souligne-t-il, faisant l’acquisition de micro-lots pour s’assurer de l’exclusivité d’une récolte sur pieds, notamment dans la région de YERER en Éthiopie.
« Aujourd’hui, nous travaillons avec 22 planteurs dans 18 pays, et proposons une palette de 200 cafés », précise Thomas Riegert, PDG des Cafés Reck, et Président du Comité du Salon EGAST (COSE).