Thomas Riegert travaille sur un nouveau projet qui va l’obliger à agrandir son bâtiment du Port du Rhin à Strasbourg…
LE YERER
http://www.reck.fr/cafes/275-cafe-yerer.html
Un Arabica Moka nature, bio et birdlyfriend, de la région d’Anfilloo l’un des berceaux de l’arabica avec des variétés locales et des forêts de caféiers sauvages situés à Waba et à Damba.
Le Yerer est un micro lot exclusif, un café exceptionnel et insolite, d’une traçabilité ultime poussant au bord de la forêt primaire caféière plusieures fois centenaires, à 1800m d’altitude. L’altitude , la nature du sol , le soin apporté à chaque cerises de café par notre planteur Fekede Kebede influent et subliment le profil sensoriel du Yerer.
Notre Moka Yerer de Fekede Kebede a contribué à faire gagner le tire de champion de France 2015 à Steeven Mickaël Herry dans la catégorie “Coffee In Good Spirits“ lors de la 8ième édition du “Championnats de France du Café“ au salon SIRHA à Lyon …
Le Yerer est un café suave et fruité, aux notes d’agrumes et d’abricot qui vous fait voyager au cœur de la forêt primaire, au cœur de la finesse et la subtilité des plus grands moka d’Ethiopie.
Entreprise familiale fondée en 1884 et reprise en 1919 par Emma Reck, Cafés Reck ne cesse d’offrir à ses clients le meilleur du café. Origines pures ou mélanges maison, en grains, moulu ou en dosettes, ce grand torréfacteur alsacien propose au sein de ses boutiques, tous les arômes possibles pour satisfaire les amateurs comme les connaisseurs. Pour des cadeaux originaux et gourmands, vous y trouverez également de nombreuses références de thés, de produits d’accompagnements, de machines à espresso, et des accessoires. On aime aussi s’y arrêter pour déguster des recettes inédites : un cappuccino à parfumer soi-même, un latte macchiato ou encore un chocolat blanc frappé. Miam… Qualité, rigueur et créativité sont les maîtres mots de cette entreprise qui allie tradition et innovation pour le plaisir de tous les amateurs de café !
En savoir plus sur http://www.petitfute.com/v458-strasbourg-67000/c650-produits-gourmands-vins/c1103-cafe-the-tisane/c651-cafe/243773-cafes-reck.html#eRTbHxIbpgplewft.99
http://www.unkawa.com/cafes-reck/#more-1562
C’est en lisant un article publié sur le site de Rue 89 Strasbourg et écrit par Pierre France que j’ai découvert les cafés Reck. Je n’ai jamais rien entendu au sujet de cette enseigne à ce jour. Après la lecture de l’article nommé Thomas Riegert : on a retrouvé El Gringo et il cherche le café ultime j’ai souhaité en savoir plus sur les cafés Reck. Il suffit de lire les déclarations de T. Riegert (DG) dans le papier de Rue89 pour constater qu’il s’agit d’un véritable passionné. Son rôle de dirigeant ne semble pas l’empêcher d’avoir une expertise sur l’ensemble du processus de fabrication du café.
Je n’ai pas de café Reck sous la main. En conséquence il m’est impossible de vous faire profiter d’une dégustation. J’ai pris le temps de découvrir les cafés Reck via le site internet de l’entreprise (sous PrestaShop pour les connaisseurs). Celui-ci est très bien conçu. L’histoire de la société est mise en avant. Il est aussi appréciable d’avoir une présentation de chaque membre de l’équipe. Cela permet d’avoir une vision d’ensemble sur les différents métiers qui composent une société de production et commercialisation de café.
Les contenus mis en avant dans la catégorie Le Café sont très intéressant. Ils sont beaucoup plus crédibles que ceux mis en avant sur les sites des Nespresso etc. Comme dit précédemment il est évident que cette société à une véritable culture café.
La boutique en ligne permet d’acheter du café, du thé, des cafetières ainsi que de la vaisselle. Les différents articles de vaisselles proposés sont très jolis et stylés.
Dès que possible je commande chez eux pour me faire un aperçu de la qualité des produits et du service.
Ciao++
Blog du Gilles Pudlowski et Article Les Bonnes Tables DNA Gastronomie 24 au 30 janvier 2015
Christophe Andt © GP
Je vous ai dit, il y a quatre ans – eh oui, quatre ans déjà!- sur cette merveilleuse maison qui est sans doute la Rolls de la winstub. Le lieu existe depuis quelque trente six ans, animée avec maestria sans pareille par le roué Christophe Andt. Ce lutin rieur, qui est un goûteur redoutable et un gourmet sans pareil, ne sert que les plats de son coeur. Et celui, bien sûr, est enraciné au coeur de l’Alsace de ses racines. Manière de souligner que tout ce qu’il propose est frappé du sceau du régionalisme autant que de la qualité.
Sa formule du déjeuner à 13,50 € offre, à travers cinq entrées et cinq plats, une sorte de condensé du bon goût à la mode d’ici, avec ce qu’il faut de cochonnailles pour comprendre le bel esprit bucolique de la région. Terrine de jarret, tarte à la choucroute, filet de hareng matje aux pommes à l’huile, formidable émincé de tête de cochon avec sa fine sauce gribiche moutardée y précèdent le jambon à l’os servi chaud, la choucroute garnie, les fleischkiechle évidemment maison, le splendide saumon (fort peu cuit, donc moelleux) poêlé sur choucroute et beurre blanc sans omettre la belle poitrine de cochon rôti aux pommes grenailles qui faisaient les délices de mon commensal Emile Jung.
Est-ce d’ailleurs un hasard si le meilleur monde de la gourmandise d’ici vient se sustenter là avec des plats qu’il ne trouve pas chez lui? Cathy Klein se régalait, là, d’une splendide tête de veau, tandis que Monique Jung se faisait plaisir avec un vrai bibelass käse à la paysanne. Je n’aurai garde d’oublier la mirobolante tarte à l’oignon, l’un des chefs d’oeuvre du genre, comme de souligner que la carte des vins fait la part belle à des crus et des domaines quasi inconnus ailleurs sur une carte des vins riche en surprises. Ainsi, le muscat d’Albert Maurer à Eichoffen, le sylvaner de Fernand Seltz à Mittelbergheim, le pinot noir de Jean-Marc Dreyer à Rosheim.
On achève sur un dessert de choix, comme avant la fondante tarte aux myrtilles, le riche – mais léger – moelleux au chocolat, le savoureux savarin au rhum sans omettre les très regressifs pot de crème aux petites confitures du jour avant un splendide café expresso de chez Reck et un marc de gewurz de chez Hagmeyer à Balbronn. Bref, avec le beau cadre boisé, peint, signé du père Waydelich et du peintre Edgar Mahler, avec ses fenêtres en culs de bouteille, qui ne laisse filtrer qu’à peine la lumière du jour, venant des proches quais de l’Ill, on se croirait dans un film sur une winstub à Strasbourg. Mais, on l’a déjà dit, au sommet du genre!
Monique, Emile, Cathy et Christophe © GP
En Éthiopie, plateau du Yérer – à la recherche du grain ultime (Photo Nils & For)
Article dans rue89 par Pierre France du 23/12/14
http://www.rue89strasbourg.com/index.php/2014/12/23/economie-2/thomas-riegert-retrouve-el-gringo/
Thomas Riegert, 44 ans, est né dans le café, littéralement. Sa famille est propriétaire depuis 1919 des Cafés Reck à Strasbourg. Gamin, il aimait plonger les mains dans les sacs remplis de grains de café dans la boutique de la rue de la Mésange. Il en appréciait la substance et l’odeur et puis comme c’était le fils du patron, on le laissait faire.
Cette attraction pour le café tombait bien, puisqu’il allait en faire sa vie. Il devient en 2000 PDG des Cafés Reck, alors installés à la Meinau. Nain parmi les géants, il produit en un an ce que produisent d’autres en une journée, il comprend vite que le salut se fera dans la différenciation. En 2010, comme il est un brin maniaque, Thomas Riegert s’est mis en tête de maîtriser chacune des 130 étapes qui séparent la bouture de café de la tasse, pour produire le café parfait. Problème : une bonne part de ces étapes se situe sous d’autres latitudes, dans des pays aux climats hostiles voire en guerre.
Qu’importe ! Thomas Riegert est têtu et plusieurs fois par an, il enfile son chapeau de Gringo pour aller visiter directement les plantations.
Thomas Riegert réfute l’image et rappelle qu’il préférait la parodie des Nuls. Il parle plutôt de « quête de l’ultime » :
« Bien sûr que c’est du temps mais c’est quoi le temps ? Tu peux considérer que c’est une charge, et dans ce cas tu robotises et tu produis en masse. Soit tu vois ça comme un investissement, et c’est de la connaissance accumulée que tu valorises ensuite. Tu peux apprendre tellement en visitant une plantation, tu regardes en l’air et tu vois si les arbres de couverture sont diversifiés, ce qui évite un appauvrissement du sol, tu regardes par terre et tu vois si les feuilles traînent ou pas… Au Guatemala, tu regardes les feuilles et tu vois si la rouille a fait des dégâts ou pas trop… »
Guatemala, Mexique, Congo, Éthiopie… Il sera bientôt en Indonésie. Les Cafés Reck utilisent 22 origines dans 18 pays sur 3 continents, autant de destinations ! À chaque fois, le voyage de Thomas Riegert n’est qu’à moitié planifié, pour se laisser du temps pour les rencontres.
C’est ainsi qu’en Éthiopie, il a par exemple eu du mal à savoir quand il allait arriver à destination ou compris que dans un pays d’Afrique, les sacs de café devaient absolument provenir d’un fabricant unique, qui se trouvait être un proche de la famille présidentielle.
« À chaque voyage, je resserre un peu plus les mailles du filet, j’ai le sentiment de mieux maîtriser le processus. Il ne se passe plus un jour sans que j’apprenne un truc sur le café. C’est pour ça qu’en 2013, on a investi dans un nouvel atelier de torréfaction, un bijou de technologie qui nous permet de torréfier le café avec une finesse inégalée, pour épouser les caractéristiques des grains qu’on achète et en tirer le meilleur. »
Thomas Riegert devant la Brambati BR1200, un outil qui lui permet de torréfier ses grains selon une courbe ultime (Photo PF / Rue89 Strasbourg / cc)
Ses yeux s’allument. Quand il parle de café, Thomas Riegert ne parle pas d’une plante, non non non. Il parle d’un diamant qu’il reçoit brut et qu’il a pour mission de tailler pour qu’il brille. En juillet 2013, il a repris une friche industrielle au Port-du-Rhin pour y implanter son usine, qu’il a conçu et même partiellement montée lui-même. Chaque boulon porte encore un peu de sa sueur. Un rêve de môme à 3 millions d’euros. Il s’est notamment offert la BR 1200 de Brambati, pour un prix qu’il refuse de communiquer, un torréfacteur dernier cri qui lui permet d’intervenir via un écran tactile sur la température du brûleur, la vitesse de rotation du tambour, la pression de l’air, de l’eau, etc. avec une précision à la seconde.
Les évolutions de ces paramètres produisent des courbes sur l’écran : c’est le cœur de son secret industriel qu’il garde jalousement. Il en utilise près d’une centaine pour torréfier les grains par « batch » de 500 kg et à chaque provenance sa courbe :
« Les cafés, comme le vin, ont un millésime. Même si on reçoit des grains de la même plantation, tout a pu varier d’une saison à l’autre : l’humidité, l’ensoleillement, la méthode de récolte, le séchage… Si le planteur a dû payer une traite de sa maison et qu’il a vendu une partie de sa production aux coyotes… Alors on a une méthode, qu’on appelle CDH : couleur, densité, humidité. On analyse la couleur du grain, et on estime sa maturité, sa teneur en sucs, son traitement après récolte, sa méthode de lavage, sa fermentation, etc. À partir de là, on détermine une courbe de torréfaction idéale pour ce café spécifique. On est tellement en pointe qu’on reçoit des torréfacteurs italiens ici, venus voir comment on se débrouille. »
Car l’idée n’est pas de produire plus de café Reck. Thomas Riegert ne voit pas beaucoup d’avenir dans l’accroissement de sa production, actuellement d’environ 500 tonnes par an. Implanté dans les cafés et restaurants d’Alsace, c’est dans ces limites qu’il va tenter de progresser. Non, l’idée est plutôt d’ouvrir son outil de production à d’autres artisans du café, européens, regroupés au sein d’un club appelé « La compagnie des torréfacteurs ».
Thomas Riegert propose des formules « tout compris » à ses membres, qui vont de la réception des sacs à la production des sachets aux couleurs du torréfacteur-client, en passant par l’hébergement du maître-torréfacteur dans l’usine, chaque membre de la compagnie choisit ses options ! Un ingénieux système qui lui permet de rentabiliser son équipement bien plus vite, il vient de signer l’entrée d’un douzième membre dans la compagnie, qui commandera 70 tonnes par an.
Bien évidemment, cette obsession du café parfait a un coût. Thomas Riegert estime que le prix moyen de son kilo de café tourne autour de 20€, soit deux fois plus que les cafés de ses concurrents industriels :
« Mais 10€ du kilo, ça ne se traduit que par une augmentation de 7 centimes pour produire un expresso, vendu ensuite 1,5€. Donc ce n’est pas une histoire de prix. C’est une question de choix : pour le client, et pour la filière aussi parce que chez nous, on sécurise les planteurs et les intermédiaires. »
Du commerce équitable ? Thomas Riegert sourit. Il n’est pas fan des labels équitables, y compris Max Havelaar qui certifie certains de ses produits :
« Le problème avec les labels équitables, c’est que ça n’améliore pas la qualité des cafés. Si tu achètes d’avance la production, pourquoi le planteur s’ennuierait à faire en sorte qu’elle soit la meilleure possible ? La seule équité qui vaut, c’est la relation de confiance qu’on établit entre tous les acteurs de la filière. »
La confiance gringo ? À 10 000 km l’un de l’autre ? Thomas Riegert reconnaît qu’elle est soumise à rude épreuve et qu’il faut la renouveler. Mais pour lui pas de doute, on est entrés dans une nouvelle ère du café, post-consommation de masse, sélective, où l’exigence sera déterminante. Et dans cette ère, Thomas Riegert avec son usine agile entend bien avoir un coup d’avance.
30 collaborateurs assurent une évolution positive, une progression constante à « deux chiffres », appuie le PDG que ce soit en termes de volumes ou de chiffres d’affaires.
« Nous avons analysé 130 étapes importantes; de la bouture à la tasse », dit-il, indiquant moudre à froid (24°-28°) pour préserver les arômes. « Je ne travaille qu’avec des grains millésimés de l’année. Cela a toute son importance ».
« Aujourd’hui, nous travaillons avec 22 planteurs dans 18 pays, et proposons une palette de 200 cafés », précise Thomas Riegert, PDG des Cafés Reck, et Président du Comité du Salon EGAST (COSE).
CAPITAL par Corentin Bainier décembre 2014Thomas RIEGERT, 44 ans, PDG de Cafés Reck
Pas pour rien que son café est servi sur les meilleures tables d’Alsace. La démarche de ce passionné est aux antipodes de celle des mastodontes comme Nestlé ou Kraft Foods, qui occupent 97% du marché mondial du café: « Pour nos cafés, nous prenons en compte la densité, l’humidité, l’origine du grain et appliquons des courbes de Torréfaction variables. En relation directe avec les producteurs, nous savons ce que nous proposons », explique Thomas Riegert, héritier de Cafés Reck, que détient sa famille depuis 1957. Il vient d’investir 3 millions d’Euros dans une nouvelle usine port du Rhin à Strasbourg: » Entièrement numérique, elle est collaborative: des restaurateurs et des boutiques viennent y torréfier leur café. » Elle doit en outre permettre de produire jusqu’à 1800 Tonnes de café par an, soit trois fois plus qu’aujourd’hui.
TRAJECTOIRES
CENT TRENTE PRINTEMPS ET TOUJOURS DANS LE VENT… C’EST CAFÉS RECK ! L’ENTREPRISE NÉE EN 1884 ET REPRISE EN 1919 PAR LA FAMILLE RECK, VIENT D’INVESTIR DANS UNE TOUTE NOUVELLE USINE, AU TOP DE LA TECHNICITÉ.
Nous sommes des artisans qui utilisons des process industriels», scande Thomas Riegert, digne représentant de la famille de torréfacteurs. Sa nouvelle usine du Port-du-Rhin à Strasbourg, qu’il a voulue entièrement automatisée, illustre son état d’esprit. Montant de l’investissement: 3 M€ pour douze mois de travaux. Construit sur la friche industrielle de Saplast, le bâtiment de 2200m² rassemble les entités jusque-là disséminées sur quatre sites: administration, torréfaction, service qualité, conditionnement, atelier de réparation des machines, showroom, boutique, mais aussi «La Compagnie des Torréfacteurs». Un espace collaboratif ouvert aux professionnels, qui leur permet d’y élaborer leurs propres recettes. Et pour ceux qui viennent de loin, la cerise (sur le… café) est l’accès à différents services au premier étage de l’usine: bureau, salle de réunion, studio photo et appartement de deux chambres avec cuisine. Du clés en main pouvant aller jusqu’à la mise à disposition d’un chef de cuisine pour recevoir leurs clients.
Dans chacune des pièces, de l’accueil au laboratoire, une harmonie de tons et de matières, entre mobilier ancien et design. Un mariage ingénieux entre tradition et modernité – la famille de torréfacteurs et les appareils de torréfaction. Pour arriver à la qualité ultime, Thomas Riegert a choisi des équipements à la pointe de la technique, gérés par ordinateur, voire sur iPhone ou iPad. «Nous avons déterminé près de 130 points à étudier, depuis la bouture à la réception des sacs, jusqu’à la tasse de café», explique-t-il. Proposant du sur-mesure en petites séries basées sur de grands crus, Cafés Reck travaille actuellement avec 22 origines émanant de 18 pays, à partir desquelles il élabore plus de 200 cafés différents. Depuis quelques mois, le chef d’entreprise va à la rencontre des planteurs, en sélectionnant soigneusement les terroirs et les hommes. Une relation installée dans la durée, qui favorise «une qualité déconnectée des marchés boursiers», annonce Thomas Riegert.
«Je traque des pépites. Des choses rares et chères. Qui aboutiront à des arômes fruités, chocolatés, de grande fraîcheur». Ce qu’il cherche également est de transposer les bonnes pratiques d’un pays à l’autre. Récemment, il a acheté les récoltes de deux plantations dans la province du Yerer en Éthiopie, à 1700m et 2000m d’altitude – déterminante dans la torréfaction. Et si vous voulez en savoir plus sur la qualité des fèves utilisées, les différentes étapes qui le mèneront dans votre tasse, en passant par le refroidissement par air (et non par eau pour plus d’arôme), les calculs de dosage, ou encore le laboratoire qui étudie couleur, densité et humidité du grain, interrogez Thomas Riegert. Il est intarissable. Couleur, densité et humidité conditionnent les courbes de torréfaction pour arriver à un produit noble.
«Le café est un produit de luxe, accessible, suscitant encore l’engouement des consommateurs en quête de moments de partage», observe Thomas Riegert. Cafés Reck, c’est 35 salariés, quatre boutiques avec celle en ligne, 2500 clients professionnels de l’hôtellerie-restauration en Alsace, auxquels s’ajoute sa dizaine de nouveaux clients de son usine collaborative, venus de Lille, Paris, Reims, Lyon. Visionnaire, Thomas Riegert? En tous les cas précurseur des évolutions Internet et innovant. Il vient d’anticiper son développement par l’adjonction d’une réserve foncière. Nouvelles lignes de conditionnement? Stockage? Il ne nous en dira pas plus. Simplement, il se montre confiant: «Je compte dépasser notre production annuelle, estimée jusqu’alors à 500 tonnes.» F.H.
INFOS+
UNE USINE CONNECTÉE ET ÉCOLO
Chez Cafés Reck, on est connecté. De l’automatisation complète de la torréfaction, jusqu’à l’analyse des produits, tout est géré par ordinateur. Adepte du multi-canal, Thomas Riegert a également développé une boutique en ligne. Mais on est aussi écolo. Les produits sont valorisés –par exemple, les anciens sacs de cafés sont récupérés par un paysagiste et Agrivalor transforme les déchets en électricité verte.