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CAFÉS RECK, DU CAFÉ MADE IN STRASBOURG !

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cafés reck

7 août 2015 • 

 

Fondée en 1884 rue de la mésange à Strasbourg, l’entreprise Reck de torréfaction de qualité fait partie intégrante de l’identité de l’eurométropole et compte comme l’une des plus dynamiques du territoire.

Distribués dans deux boutiques, à Schiltigheim et Strasbourg, torréfiés dans une usine installée depuis seulement deux ans dans le port du Rhin, les cafés Reck ont su séduire à ce jour quelque 3000 professionnels en Alsace – cafetiers, hôteliers, restaurateurs, collectivités. Après plus de 3 années de recherche, l’entreprise a choisi d’innover, au moyen d’une technologie et d’une capsule « nouvelle génération » étanche conçue pour le Système Nespresso, qui équipe actuellement plus de sept millions de foyers français !
Après un investissement stratégique de 3 millions d’euros réalisé en 2013 pour construire son site de production, la société a su conforter sa croissance en misant sur la qualité et un lien direct, « sur-mesure », entre les producteurs de café et le consommateur. Elle est devenue l’une des rares usines françaises à fabriquer les capsules conçues pour le Système Nespresso, selon des techniques d’éco-conception, et unique en Alsace sur ce segment d’activité.

Ce vendredi 7 août, Robert Herrmann, président de l’Eurométropole de Strasbourg, fera une visite de l’atelier de torréfaction, dans le cadre des développements à venir de Cafés Reck.

Plus d’infos sur www.reck.fr

 

Strasbourg • the europtimist est une marque partenariale déposée par Strasbourg Eurométropole

 http://www.europtimist.eu/actualites/cafes-reck-du-cafe-made-in-strasbourg#sthash.Kd9DUfut.dpuf

Le café est présent sur la table du petit-déjeuner dans 87% des foyers français

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Les torréfacteurs organisent ces 27 et 28 mars leurs journées portes ouvertes. L’occasion de découvrir tout l’univers de la dégustation.

Les torréfacteurs organisent ces 27 et 28 mars leurs journées portes ouvertes. L’occasion de découvrir tout l’univers de la dégustation.

Allongé, serré, sucré, au lait, crème ou cappuccino : il y en a vraiment pour tous les goûts. Le café est présent sur la table du petit-déjeuner dans 87% des foyers français.

Le plus vendu, c’est encore le café moulu. Il représente la moitié du marché. Ensuite, ce sont les capsules, dont les ventes ont quadruplé ces dernières années, grâce à George Clooney. Derrière, on a le café en grains, qui connaît une forte percée (+20%). De plus en plus de machines automatiques fonctionnent aussi avec des grains de café. Pour sa commodité, il y a toujours les inconditionnels du café soluble.

On voit, en France, une nouvelle façon de consommer le café. Avant, on buvait du café. Aujourd’hui, on le déguste. On va rechercher les arômes. C’est pour cela que les 850 artisans torréfacteurs français vont sélectionner dans le monde entier leurs grains de café, soit eux-mêmes, soit par le biais des importateurs.

60 variétés botaniques

Chaque pays – et même chaque région du monde – a son propre terroir, un peu comme le vin. Il existe 60 variétés botaniques de cafés dans le monde entier. Elles sont plus ou moins acides, plus ou moins rondes, plus ou moins puissantes.

N’oublions pas la torréfaction. Le torréfacteur va prendre le temps de cuire les grains, très lentement, 16 à 17 minutes pour développer tous leurs arômes. Un industriel, lui, va cuire le grain en 5 minutes. Ensuite, il y a l’assemblage. Les artisans mélangent les différents goûts pour apporter au café leur touche personnelle.

En réalité, on compte 130 étapes, de la mouture à la tasse. C’est toute cette chaîne qui fait que chaque café est différent. Dans le monde, 25 millions de personnes travaillent dans l’univers du café, de la plantation à l’assemblage, pour vous offrir vos saveurs matinales et réveiller vos papilles.

http://www.rtl.fr/emission/rtl-consommation

Steeven Mickael Herry champion de France 2015 « Coffee in Good Spirits » avec notre Moka Yerer…

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LE YERER

http://www.reck.fr/cafes/275-cafe-yerer.html

 

Un Arabica Moka nature, bio et birdlyfriend, de la région d’Anfilloo l’un des berceaux de l’arabica avec des variétés locales et des forêts de caféiers sauvages situés à Waba et à Damba.

Le Yerer est un micro lot  exclusif, un café exceptionnel et insolite,  d’une traçabilité ultime poussant au bord de la forêt primaire caféière plusieures fois centenaires, à 1800m d’altitude. L’altitude , la nature du sol , le soin apporté à chaque cerises de café par notre planteur Fekede Kebede influent et subliment le profil sensoriel du Yerer.

Notre Moka Yerer de Fekede Kebede  a contribué à faire gagner le tire de champion de France 2015 à Steeven Mickaël Herry dans la catégorie “Coffee In Good Spirits“ lors de la 8ième édition du “Championnats de France du Café“ au salon SIRHA à Lyon  …

Le Yerer  est un café suave et fruité,  aux notes d’agrumes et d’abricot  qui vous fait voyager au cœur de la forêt primaire, au cœur de la finesse et la subtilité des plus grands moka d’Ethiopie.

 

 

 

Cafés Reck sur unkawa.com…

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http://www.unkawa.com/cafes-reck/#more-1562

Publié le décembre 30, 2014 par Geo

C’est en lisant un article publié sur le site de Rue 89 Strasbourg et écrit par Pierre France que j’ai découvert les cafés Reck. Je n’ai jamais rien entendu au sujet de cette enseigne à ce jour. Après la lecture de l’article nommé Thomas Riegert : on a retrouvé El Gringo et il cherche le café ultime j’ai souhaité en savoir plus sur les cafés Reck. Il suffit de lire les déclarations de T. Riegert (DG) dans le papier de Rue89 pour constater qu’il s’agit d’un véritable passionné. Son rôle de dirigeant ne semble pas l’empêcher d’avoir une expertise sur l’ensemble du processus de fabrication du café.

Je n’ai pas de café Reck sous la main. En conséquence il m’est impossible de vous faire profiter d’une dégustation. J’ai pris le temps de découvrir les cafés Reck via le site internet de l’entreprise (sous PrestaShop pour les connaisseurs). Celui-ci est très bien conçu. L’histoire de la société est mise en avant. Il est aussi appréciable d’avoir une présentation de chaque membre de l’équipe. Cela permet d’avoir une vision d’ensemble sur les différents métiers qui composent une société de production et commercialisation de café.

Les contenus mis en avant dans la catégorie Le Café sont très intéressant. Ils sont beaucoup plus crédibles que ceux mis en avant sur les sites des Nespresso etc. Comme dit précédemment il est évident que cette société à une véritable culture café.

La boutique en ligne permet d’acheter du café, du thé, des cafetières ainsi que de la vaisselle. Les différents articles de vaisselles proposés sont très jolis et stylés.

Dès que possible je commande chez eux pour me faire un aperçu de la qualité des produits et du service.

Ciao++

 

Thomas Riegert : on a retrouvé El Gringo et il cherche le café ultime…

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En Éthiopie, plateau du Yérer - à la recherche du grain ultime (Photo Nils & For)

En Éthiopie, plateau du Yérer – à la recherche du grain ultime (Photo Nils & For)

Article dans rue89 par Pierre France du 23/12/14

http://www.rue89strasbourg.com/index.php/2014/12/23/economie-2/thomas-riegert-retrouve-el-gringo/

Thomas Riegert aurait pu faire du café comme ses aïeuls en ont fait depuis un siècle à Strasbourg. Oui mais voilà, il a un petit côté perfectionniste. Ce qui dans une filière qui se décompose en 130 étapes, dont une bonne part sous des latitudes lointaines, peut être ennuyeux. Mais il ne s’arrête pas à ces détails.

Thomas Riegert, 44 ans, est né dans le café, littéralement. Sa famille est propriétaire depuis 1919 des Cafés Reck à Strasbourg. Gamin, il aimait plonger les mains dans les sacs remplis de grains de café dans la boutique de la rue de la Mésange. Il en appréciait la substance et l’odeur et puis comme c’était le fils du patron, on le laissait faire.

Cette attraction pour le café tombait bien, puisqu’il allait en faire sa vie. Il devient en 2000 PDG des Cafés Reck, alors installés à la Meinau. Nain parmi les géants, il produit en un an ce que produisent d’autres en une journée, il comprend vite que le salut se fera dans la différenciation. En 2010, comme il est un brin maniaque, Thomas Riegert s’est mis en tête de maîtriser chacune des 130 étapes qui séparent la bouture de café de la tasse, pour produire le café parfait. Problème : une bonne part de ces étapes se situe sous d’autres latitudes, dans des pays aux climats hostiles voire en guerre.

Qu’importe ! Thomas Riegert est têtu et plusieurs fois par an, il enfile son chapeau de Gringo pour aller visiter directement les plantations.

Thomas Riegert réfute l’image et rappelle qu’il préférait la parodie des Nuls. Il parle plutôt de « quête de l’ultime » :

« Bien sûr que c’est du temps mais c’est quoi le temps ? Tu peux considérer que c’est une charge, et dans ce cas tu robotises et tu produis en masse. Soit tu vois ça comme un investissement, et c’est de la connaissance accumulée que tu valorises ensuite. Tu peux apprendre tellement en visitant une plantation, tu regardes en l’air et tu vois si les arbres de couverture sont diversifiés, ce qui évite un appauvrissement du sol, tu regardes par terre et tu vois si les feuilles traînent ou pas… Au Guatemala, tu regardes les feuilles et tu vois si la rouille a fait des dégâts ou pas trop… »

Guatemala, Mexique, Congo, Éthiopie… Il sera bientôt en Indonésie. Les Cafés Reck utilisent 22 origines dans 18 pays sur 3 continents, autant de destinations ! À chaque fois, le voyage de Thomas Riegert n’est qu’à moitié planifié, pour se laisser du temps pour les rencontres.

C’est ainsi qu’en Éthiopie, il a par exemple eu du mal à savoir quand il allait arriver à destination ou compris que dans un pays d’Afrique, les sacs de café devaient absolument provenir d’un fabricant unique, qui se trouvait être un proche de la famille présidentielle.

« À chaque voyage, je resserre un peu plus les mailles du filet, j’ai le sentiment de mieux maîtriser le processus. Il ne se passe plus un jour sans que j’apprenne un truc sur le café. C’est pour ça qu’en 2013, on a investi dans un nouvel atelier de torréfaction, un bijou de technologie qui nous permet de torréfier le café avec une finesse inégalée, pour épouser les caractéristiques des grains qu’on achète et en tirer le meilleur. »

Thomas Riegert devant la Brambati BR1200, un outil qui lui permet de torréfier ses grains selon une courbe ultime (Photo PF / Rue89 Strasbourg / cc)

Thomas Riegert devant la Brambati BR1200, un outil qui lui permet de torréfier ses grains selon une courbe ultime (Photo PF / Rue89 Strasbourg / cc)

Une usine à 3 millions d’euros

Ses yeux s’allument. Quand il parle de café, Thomas Riegert ne parle pas d’une plante, non non non. Il parle d’un diamant qu’il reçoit brut et qu’il a pour mission de tailler pour qu’il brille. En juillet 2013, il a repris une friche industrielle au Port-du-Rhin pour y implanter son usine, qu’il a conçu et même partiellement montée lui-même. Chaque boulon porte encore un peu de sa sueur. Un rêve de môme à 3 millions d’euros. Il s’est notamment offert la BR 1200 de Brambati, pour un prix qu’il refuse de communiquer, un torréfacteur dernier cri qui lui permet d’intervenir via un écran tactile sur la température du brûleur, la vitesse de rotation du tambour, la pression de l’air, de l’eau, etc. avec une précision à la seconde.

Les évolutions de ces paramètres produisent des courbes sur l’écran : c’est le cœur de son secret industriel qu’il garde jalousement. Il en utilise près d’une centaine pour torréfier les grains par « batch » de 500 kg et à chaque provenance sa courbe :

« Les cafés, comme le vin, ont un millésime. Même si on reçoit des grains de la même plantation, tout a pu varier d’une saison à l’autre : l’humidité, l’ensoleillement, la méthode de récolte, le séchage… Si le planteur a dû payer une traite de sa maison et qu’il a vendu une partie de sa production aux coyotes… Alors on a une méthode, qu’on appelle CDH : couleur, densité, humidité. On analyse la couleur du grain, et on estime sa maturité, sa teneur en sucs, son traitement après récolte, sa méthode de lavage, sa fermentation, etc. À partir de là, on détermine une courbe de torréfaction idéale pour ce café spécifique. On est tellement en pointe qu’on reçoit des torréfacteurs italiens ici, venus voir comment on se débrouille. »

Les concurrents invités dans l’usine

Car l’idée n’est pas de produire plus de café Reck. Thomas Riegert ne voit pas beaucoup d’avenir dans l’accroissement de sa production, actuellement d’environ 500 tonnes par an. Implanté dans les cafés et restaurants d’Alsace, c’est dans ces limites qu’il va tenter de progresser. Non, l’idée est plutôt d’ouvrir son outil de production à d’autres artisans du café, européens, regroupés au sein d’un club appelé « La compagnie des torréfacteurs ».

Thomas Riegert propose des formules « tout compris » à ses membres, qui vont de la réception des sacs à la production des sachets aux couleurs du torréfacteur-client, en passant par l’hébergement du maître-torréfacteur dans l’usine, chaque membre de la compagnie choisit ses options ! Un ingénieux système qui lui permet de rentabiliser son équipement bien plus vite, il vient de signer l’entrée d’un douzième membre dans la compagnie, qui commandera 70 tonnes par an.

Bien évidemment, cette obsession du café parfait a un coût. Thomas Riegert estime que le prix moyen de son kilo de café tourne autour de 20€, soit deux fois plus que les cafés de ses concurrents industriels :

« Mais 10€ du kilo, ça ne se traduit que par une augmentation de 7 centimes pour produire un expresso, vendu ensuite 1,5€. Donc ce n’est pas une histoire de prix. C’est une question de choix : pour le client, et pour la filière aussi parce que chez nous, on sécurise les planteurs et les intermédiaires. »

Du commerce équitable ? Thomas Riegert sourit. Il n’est pas fan des labels équitables, y compris Max Havelaar qui certifie certains de ses produits :

« Le problème avec les labels équitables, c’est que ça n’améliore pas la qualité des cafés. Si tu achètes d’avance la production, pourquoi le planteur s’ennuierait à faire en sorte qu’elle soit la meilleure possible ? La seule équité qui vaut, c’est la relation de confiance qu’on établit entre tous les acteurs de la filière. »

La confiance gringo ? À 10 000 km l’un de l’autre ? Thomas Riegert reconnaît qu’elle est soumise à rude épreuve et qu’il faut la renouveler. Mais pour lui pas de doute, on est entrés dans une nouvelle ère du café, post-consommation de masse, sélective, où l’exigence sera déterminante. Et dans cette ère, Thomas Riegert avec son usine agile entend bien avoir un coup d’avance.

Reck secoue le café…

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CAPITAL par Corentin Bainier décembre 2014IMG_1424Thomas RIEGERT, 44 ans, PDG de Cafés Reck

Pas pour rien que son café est servi sur les meilleures tables d’Alsace. La démarche de ce passionné est aux antipodes de celle des mastodontes comme Nestlé ou Kraft Foods, qui occupent 97% du marché mondial du café: « Pour nos cafés, nous prenons en compte la densité, l’humidité, l’origine du grain et appliquons des courbes de Torréfaction variables. En relation directe avec les producteurs, nous savons ce que nous proposons », explique Thomas Riegert, héritier de Cafés Reck, que détient sa famille depuis 1957. Il vient d’investir 3 millions d’Euros dans une nouvelle usine port du Rhin à Strasbourg:  » Entièrement numérique, elle est collaborative: des restaurateurs et des boutiques viennent y torréfier leur café. » Elle doit en outre permettre de produire jusqu’à 1800 Tonnes de café par an, soit trois fois plus qu’aujourd’hui.

 

Le Café des restaurateurs doit gagner en qualité…

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Au restaurant, le petit noir perd du terrain…

Par Jean-Bernard Litzler pour le Figaro Publié http://www.lefigaro.fr/conso/2014/11/18/05007-20141118ARTFIG00010-au-restaurant-le-petit-noir-perd-du-terrain.php

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Un Français sur trois termine son repas au restaurant par un café. C’était un sur deux en 2002. Les restaurateurs cherchent la parade.

Paradoxal café. Alors que les enseignes consacrées à ce breuvage ne cessent de se multiplier et que la guerre des dosettes fait rage entre Nespresso et ses concurrents, le petit noir fait moins recette au restaurant. Selon les chiffres du cabinet spécialisé Gira conseil, alors qu’un client sur deux accompagnait son repas d’un café en 2002, ils n’étaient plus qu’un sur trois à faire de même en 2013 et le déclin se poursuit.

Un phénomène qui s’explique notamment par l’explosion de l’équipement des domiciles et des bureaux en bonnes machines à cafés, ainsi que par l’interdiction de fumer dans les restaurants, sans oublier une qualité du produit qui n’est pas toujours au rendez-vous. Pour ne rien arranger, les prix restent globalement à la hausse. Selon l’indice café 2014 réalisé par Gira conseil, les prix du café hors du domicile, tous circuits de distribution confondus, ont augmenté de 4,7% en deux ans pour s’afficher à 1,56 euros. Et c’est dans les restaurants traditionnels que la dose de caféine est la plus chèrement tarifée: 2,32 euros. Même si les prix ont beaucoup moins augmenté (+0,9%) que dans les cantines ou les distributeurs automatiques.

«Les ventes de machines à expresso pour les particuliers nous ont fait beaucoup de tort, admet Marcel Benezet, président des cafés bars et brasserie au syndicat Synhorcat. Mais peut-être aussi ne nous sommes-nous pas assez intéressés au produit. Aujourd’hui, un café se déguste, il doit faire voyager le client.» Pour faire face à ce déclin, l’un des meilleurs alliés des restaurateurs reste le café gourmand, cet assortiment de desserts acompagné d’un petit noir.

Sélection de mignardises

«Plus l’offre de café gourmand est importante et variée et plus le consommateur aime ça», note Bernard Boutboul, directeur de Gira conseil. Selon lui, 65% des restaurants proposent aujourd’hui ce dessert et dans un cas sur deux c’est la meilleur vente. Les plus dynamiques proposent désormais ce produit à toute heure de la journée. D’autres comme Harrod’s, à Londres, permettent aux clients de faire leur sélection de mignardises. Dernière tendance: proposer plusieurs références de cafés gourmands comme le font certains restaurants indépendants voire des chaînes telles que Moutarde Street affichant un café gourmand français, un américain et un tout café.

Une autre piste est testée avec, semble-t-il, moins de succès: celle de l’abonnement. La petite chaineAlto café a lancé ainsi son Pass espresso illimité moyennant 24,90 euros par mois tandis qu’Anticafé propose trois adresse à Paris où les clients disposent du Wi-Fi, du café et de snacks à volonté moyennant un prix à l’heure (4 euros), à la journée (16 euros) ou à la semaine (75 euros). Quant à Cafés illimités, une initiative lancée en début d’année, elle a fermé dès cet été. Ce réseau fédérant près de 200 restaurants traditionnels, où les clients se voyaient offrir le café moyennant un abonnement de 4 euros par mois et une obligation de manger quelque chose, a trouvé un meilleur écho auprès des restaurateurs que des consommateurs.