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CAFÉS RECK, DU CAFÉ MADE IN STRASBOURG !

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cafés reck

7 août 2015 • 

 

Fondée en 1884 rue de la mésange à Strasbourg, l’entreprise Reck de torréfaction de qualité fait partie intégrante de l’identité de l’eurométropole et compte comme l’une des plus dynamiques du territoire.

Distribués dans deux boutiques, à Schiltigheim et Strasbourg, torréfiés dans une usine installée depuis seulement deux ans dans le port du Rhin, les cafés Reck ont su séduire à ce jour quelque 3000 professionnels en Alsace – cafetiers, hôteliers, restaurateurs, collectivités. Après plus de 3 années de recherche, l’entreprise a choisi d’innover, au moyen d’une technologie et d’une capsule « nouvelle génération » étanche conçue pour le Système Nespresso, qui équipe actuellement plus de sept millions de foyers français !
Après un investissement stratégique de 3 millions d’euros réalisé en 2013 pour construire son site de production, la société a su conforter sa croissance en misant sur la qualité et un lien direct, « sur-mesure », entre les producteurs de café et le consommateur. Elle est devenue l’une des rares usines françaises à fabriquer les capsules conçues pour le Système Nespresso, selon des techniques d’éco-conception, et unique en Alsace sur ce segment d’activité.

Ce vendredi 7 août, Robert Herrmann, président de l’Eurométropole de Strasbourg, fera une visite de l’atelier de torréfaction, dans le cadre des développements à venir de Cafés Reck.

Plus d’infos sur www.reck.fr

 

Strasbourg • the europtimist est une marque partenariale déposée par Strasbourg Eurométropole

 http://www.europtimist.eu/actualites/cafes-reck-du-cafe-made-in-strasbourg#sthash.Kd9DUfut.dpuf

Le café est présent sur la table du petit-déjeuner dans 87% des foyers français

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Les torréfacteurs organisent ces 27 et 28 mars leurs journées portes ouvertes. L’occasion de découvrir tout l’univers de la dégustation.

Les torréfacteurs organisent ces 27 et 28 mars leurs journées portes ouvertes. L’occasion de découvrir tout l’univers de la dégustation.

Allongé, serré, sucré, au lait, crème ou cappuccino : il y en a vraiment pour tous les goûts. Le café est présent sur la table du petit-déjeuner dans 87% des foyers français.

Le plus vendu, c’est encore le café moulu. Il représente la moitié du marché. Ensuite, ce sont les capsules, dont les ventes ont quadruplé ces dernières années, grâce à George Clooney. Derrière, on a le café en grains, qui connaît une forte percée (+20%). De plus en plus de machines automatiques fonctionnent aussi avec des grains de café. Pour sa commodité, il y a toujours les inconditionnels du café soluble.

On voit, en France, une nouvelle façon de consommer le café. Avant, on buvait du café. Aujourd’hui, on le déguste. On va rechercher les arômes. C’est pour cela que les 850 artisans torréfacteurs français vont sélectionner dans le monde entier leurs grains de café, soit eux-mêmes, soit par le biais des importateurs.

60 variétés botaniques

Chaque pays – et même chaque région du monde – a son propre terroir, un peu comme le vin. Il existe 60 variétés botaniques de cafés dans le monde entier. Elles sont plus ou moins acides, plus ou moins rondes, plus ou moins puissantes.

N’oublions pas la torréfaction. Le torréfacteur va prendre le temps de cuire les grains, très lentement, 16 à 17 minutes pour développer tous leurs arômes. Un industriel, lui, va cuire le grain en 5 minutes. Ensuite, il y a l’assemblage. Les artisans mélangent les différents goûts pour apporter au café leur touche personnelle.

En réalité, on compte 130 étapes, de la mouture à la tasse. C’est toute cette chaîne qui fait que chaque café est différent. Dans le monde, 25 millions de personnes travaillent dans l’univers du café, de la plantation à l’assemblage, pour vous offrir vos saveurs matinales et réveiller vos papilles.

http://www.rtl.fr/emission/rtl-consommation

L’avis du Petit Futé sur Cafés Reck

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Entreprise familiale fondée en 1884 et reprise en 1919 par Emma Reck, Cafés Reck ne cesse d’offrir à ses clients le meilleur du café. Origines pures ou mélanges maison, en grains, moulu ou en dosettes, ce grand torréfacteur alsacien propose au sein de ses boutiques, tous les arômes possibles pour satisfaire les amateurs comme les connaisseurs. Pour des cadeaux originaux et gourmands, vous y trouverez également de nombreuses références de thés, de produits d’accompagnements, de machines à espresso, et des accessoires. On aime aussi s’y arrêter pour déguster des recettes inédites : un cappuccino à parfumer soi-même, un latte macchiato ou encore un chocolat blanc frappé. Miam… Qualité, rigueur et créativité sont les maîtres mots de cette entreprise qui allie tradition et innovation pour le plaisir de tous les amateurs de café !


En savoir plus sur http://www.petitfute.com/v458-strasbourg-67000/c650-produits-gourmands-vins/c1103-cafe-the-tisane/c651-cafe/243773-cafes-reck.html#eRTbHxIbpgplewft.99

Cafés Reck sur unkawa.com…

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http://www.unkawa.com/cafes-reck/#more-1562

Publié le décembre 30, 2014 par Geo

C’est en lisant un article publié sur le site de Rue 89 Strasbourg et écrit par Pierre France que j’ai découvert les cafés Reck. Je n’ai jamais rien entendu au sujet de cette enseigne à ce jour. Après la lecture de l’article nommé Thomas Riegert : on a retrouvé El Gringo et il cherche le café ultime j’ai souhaité en savoir plus sur les cafés Reck. Il suffit de lire les déclarations de T. Riegert (DG) dans le papier de Rue89 pour constater qu’il s’agit d’un véritable passionné. Son rôle de dirigeant ne semble pas l’empêcher d’avoir une expertise sur l’ensemble du processus de fabrication du café.

Je n’ai pas de café Reck sous la main. En conséquence il m’est impossible de vous faire profiter d’une dégustation. J’ai pris le temps de découvrir les cafés Reck via le site internet de l’entreprise (sous PrestaShop pour les connaisseurs). Celui-ci est très bien conçu. L’histoire de la société est mise en avant. Il est aussi appréciable d’avoir une présentation de chaque membre de l’équipe. Cela permet d’avoir une vision d’ensemble sur les différents métiers qui composent une société de production et commercialisation de café.

Les contenus mis en avant dans la catégorie Le Café sont très intéressant. Ils sont beaucoup plus crédibles que ceux mis en avant sur les sites des Nespresso etc. Comme dit précédemment il est évident que cette société à une véritable culture café.

La boutique en ligne permet d’acheter du café, du thé, des cafetières ainsi que de la vaisselle. Les différents articles de vaisselles proposés sont très jolis et stylés.

Dès que possible je commande chez eux pour me faire un aperçu de la qualité des produits et du service.

Ciao++

 

Thomas Riegert : on a retrouvé El Gringo et il cherche le café ultime…

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En Éthiopie, plateau du Yérer - à la recherche du grain ultime (Photo Nils & For)

En Éthiopie, plateau du Yérer – à la recherche du grain ultime (Photo Nils & For)

Article dans rue89 par Pierre France du 23/12/14

http://www.rue89strasbourg.com/index.php/2014/12/23/economie-2/thomas-riegert-retrouve-el-gringo/

Thomas Riegert aurait pu faire du café comme ses aïeuls en ont fait depuis un siècle à Strasbourg. Oui mais voilà, il a un petit côté perfectionniste. Ce qui dans une filière qui se décompose en 130 étapes, dont une bonne part sous des latitudes lointaines, peut être ennuyeux. Mais il ne s’arrête pas à ces détails.

Thomas Riegert, 44 ans, est né dans le café, littéralement. Sa famille est propriétaire depuis 1919 des Cafés Reck à Strasbourg. Gamin, il aimait plonger les mains dans les sacs remplis de grains de café dans la boutique de la rue de la Mésange. Il en appréciait la substance et l’odeur et puis comme c’était le fils du patron, on le laissait faire.

Cette attraction pour le café tombait bien, puisqu’il allait en faire sa vie. Il devient en 2000 PDG des Cafés Reck, alors installés à la Meinau. Nain parmi les géants, il produit en un an ce que produisent d’autres en une journée, il comprend vite que le salut se fera dans la différenciation. En 2010, comme il est un brin maniaque, Thomas Riegert s’est mis en tête de maîtriser chacune des 130 étapes qui séparent la bouture de café de la tasse, pour produire le café parfait. Problème : une bonne part de ces étapes se situe sous d’autres latitudes, dans des pays aux climats hostiles voire en guerre.

Qu’importe ! Thomas Riegert est têtu et plusieurs fois par an, il enfile son chapeau de Gringo pour aller visiter directement les plantations.

Thomas Riegert réfute l’image et rappelle qu’il préférait la parodie des Nuls. Il parle plutôt de « quête de l’ultime » :

« Bien sûr que c’est du temps mais c’est quoi le temps ? Tu peux considérer que c’est une charge, et dans ce cas tu robotises et tu produis en masse. Soit tu vois ça comme un investissement, et c’est de la connaissance accumulée que tu valorises ensuite. Tu peux apprendre tellement en visitant une plantation, tu regardes en l’air et tu vois si les arbres de couverture sont diversifiés, ce qui évite un appauvrissement du sol, tu regardes par terre et tu vois si les feuilles traînent ou pas… Au Guatemala, tu regardes les feuilles et tu vois si la rouille a fait des dégâts ou pas trop… »

Guatemala, Mexique, Congo, Éthiopie… Il sera bientôt en Indonésie. Les Cafés Reck utilisent 22 origines dans 18 pays sur 3 continents, autant de destinations ! À chaque fois, le voyage de Thomas Riegert n’est qu’à moitié planifié, pour se laisser du temps pour les rencontres.

C’est ainsi qu’en Éthiopie, il a par exemple eu du mal à savoir quand il allait arriver à destination ou compris que dans un pays d’Afrique, les sacs de café devaient absolument provenir d’un fabricant unique, qui se trouvait être un proche de la famille présidentielle.

« À chaque voyage, je resserre un peu plus les mailles du filet, j’ai le sentiment de mieux maîtriser le processus. Il ne se passe plus un jour sans que j’apprenne un truc sur le café. C’est pour ça qu’en 2013, on a investi dans un nouvel atelier de torréfaction, un bijou de technologie qui nous permet de torréfier le café avec une finesse inégalée, pour épouser les caractéristiques des grains qu’on achète et en tirer le meilleur. »

Thomas Riegert devant la Brambati BR1200, un outil qui lui permet de torréfier ses grains selon une courbe ultime (Photo PF / Rue89 Strasbourg / cc)

Thomas Riegert devant la Brambati BR1200, un outil qui lui permet de torréfier ses grains selon une courbe ultime (Photo PF / Rue89 Strasbourg / cc)

Une usine à 3 millions d’euros

Ses yeux s’allument. Quand il parle de café, Thomas Riegert ne parle pas d’une plante, non non non. Il parle d’un diamant qu’il reçoit brut et qu’il a pour mission de tailler pour qu’il brille. En juillet 2013, il a repris une friche industrielle au Port-du-Rhin pour y implanter son usine, qu’il a conçu et même partiellement montée lui-même. Chaque boulon porte encore un peu de sa sueur. Un rêve de môme à 3 millions d’euros. Il s’est notamment offert la BR 1200 de Brambati, pour un prix qu’il refuse de communiquer, un torréfacteur dernier cri qui lui permet d’intervenir via un écran tactile sur la température du brûleur, la vitesse de rotation du tambour, la pression de l’air, de l’eau, etc. avec une précision à la seconde.

Les évolutions de ces paramètres produisent des courbes sur l’écran : c’est le cœur de son secret industriel qu’il garde jalousement. Il en utilise près d’une centaine pour torréfier les grains par « batch » de 500 kg et à chaque provenance sa courbe :

« Les cafés, comme le vin, ont un millésime. Même si on reçoit des grains de la même plantation, tout a pu varier d’une saison à l’autre : l’humidité, l’ensoleillement, la méthode de récolte, le séchage… Si le planteur a dû payer une traite de sa maison et qu’il a vendu une partie de sa production aux coyotes… Alors on a une méthode, qu’on appelle CDH : couleur, densité, humidité. On analyse la couleur du grain, et on estime sa maturité, sa teneur en sucs, son traitement après récolte, sa méthode de lavage, sa fermentation, etc. À partir de là, on détermine une courbe de torréfaction idéale pour ce café spécifique. On est tellement en pointe qu’on reçoit des torréfacteurs italiens ici, venus voir comment on se débrouille. »

Les concurrents invités dans l’usine

Car l’idée n’est pas de produire plus de café Reck. Thomas Riegert ne voit pas beaucoup d’avenir dans l’accroissement de sa production, actuellement d’environ 500 tonnes par an. Implanté dans les cafés et restaurants d’Alsace, c’est dans ces limites qu’il va tenter de progresser. Non, l’idée est plutôt d’ouvrir son outil de production à d’autres artisans du café, européens, regroupés au sein d’un club appelé « La compagnie des torréfacteurs ».

Thomas Riegert propose des formules « tout compris » à ses membres, qui vont de la réception des sacs à la production des sachets aux couleurs du torréfacteur-client, en passant par l’hébergement du maître-torréfacteur dans l’usine, chaque membre de la compagnie choisit ses options ! Un ingénieux système qui lui permet de rentabiliser son équipement bien plus vite, il vient de signer l’entrée d’un douzième membre dans la compagnie, qui commandera 70 tonnes par an.

Bien évidemment, cette obsession du café parfait a un coût. Thomas Riegert estime que le prix moyen de son kilo de café tourne autour de 20€, soit deux fois plus que les cafés de ses concurrents industriels :

« Mais 10€ du kilo, ça ne se traduit que par une augmentation de 7 centimes pour produire un expresso, vendu ensuite 1,5€. Donc ce n’est pas une histoire de prix. C’est une question de choix : pour le client, et pour la filière aussi parce que chez nous, on sécurise les planteurs et les intermédiaires. »

Du commerce équitable ? Thomas Riegert sourit. Il n’est pas fan des labels équitables, y compris Max Havelaar qui certifie certains de ses produits :

« Le problème avec les labels équitables, c’est que ça n’améliore pas la qualité des cafés. Si tu achètes d’avance la production, pourquoi le planteur s’ennuierait à faire en sorte qu’elle soit la meilleure possible ? La seule équité qui vaut, c’est la relation de confiance qu’on établit entre tous les acteurs de la filière. »

La confiance gringo ? À 10 000 km l’un de l’autre ? Thomas Riegert reconnaît qu’elle est soumise à rude épreuve et qu’il faut la renouveler. Mais pour lui pas de doute, on est entrés dans une nouvelle ère du café, post-consommation de masse, sélective, où l’exigence sera déterminante. Et dans cette ère, Thomas Riegert avec son usine agile entend bien avoir un coup d’avance.

Cafés Reck : artisan torréfacteur alsacien

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Thomas Riegert nous accueille dans sa toute nouvelle usine à Strasbourg (67). Alertés par le conteneur blanc, » Cafés Reck débarque sur le port », on découvre une nouvelle « manufacture  » qui a émergé dans un style chic et vert industriel. 2000m2 sont dédiés à la production et à l’élaboration de nouvelles recettes de cafés.


Thomas Riegert dans sa nouvelle usine Reck à Strasbourg ©JulienBinz

Thomas Riegert dans sa nouvelle usine Reck à Strasbourg ©JulienBinz
« Je suis vraiment ravi de cette nouvelle édition », souligne l’artisan torréfacteur alsacien également président du COSE.

Une toute nouvelle usine

Thomas Riegert dans sa nouvelle usine Reck à Strasbourg ©JulienBinz

Thomas Riegert dans sa nouvelle usine Reck à Strasbourg ©JulienBinz
Depuis quelques semaines, la nouvelle usine Reck rutile de ses nouvelles machines « dernier cri ». Écrous, boulons, tuyaux, du sol au plafond, la couleur du grain de café originelle étincelle de modernité.


Sélection minutieuse des grains ©JulienBinz

Sélection minutieuse des grains ©JulienBinz
Une usine à l’image de son propriétaire, issus d’une famille de torréfacteurs depuis 1884. Mariant le style contemporain et « vintage », traversant les siècles et évoluant vers de nouvelles recettes, en « quête constante de l’ultime », relève Thomas Riegert.


EGAST Cafés Reck ; artisan torréfacteur alsacien
12 mois de travaux et un investissement de 3 millions ont été nécessaires pour cette transformation.

30 collaborateurs assurent une évolution positive, une progression constante à « deux chiffres », appuie le PDG que ce soit en termes de volumes ou de chiffres d’affaires.


EGAST Cafés Reck ; artisan torréfacteur alsacien
Dans son laboratoire, il explique le process du grain à la tasse, passant par la sélection de l’échantillon pour supprimer les impuretés qui altèrent le goût parfait, ou pour déguster de nouvelles recettes élaborées sur place. Panneaux pédagogiques muraux, boîtes d’échantillons, table de dégustation, il émane du labo des effluves de cafés torréfiés.


Thomas Riegert sélectionne son café en Ethiopie ©T. Riegert

Thomas Riegert sélectionne son café en Ethiopie ©T. Riegert
« On travaille sur le CDH, -Couleur/Densité/Humidité- qui détermine les courbes de torréfactions », explique Thomas Riegert.

« Nous avons analysé 130 étapes importantes; de la bouture à la tasse », dit-il, indiquant moudre à froid (24°-28°) pour préserver les arômes. « Je ne travaille qu’avec des grains millésimés de l’année. Cela a toute son importance ».


Sur place, je découvre les hommes, le terroir et leur philosophie ©T. Riegert

Sur place, je découvre les hommes, le terroir et leur philosophie ©T. Riegert
En 2013, Thomas Riegert a effectué un vrai virage dans sa démarche qualité. Planifiant des voyages en Ethiopie, au Guatemala et au Cameroun, cumulant 5 heures en voiture et 3h de marche sur pistes pour atteindre les exploitations, il rencontre des hommes, des terroirs et appréhende leur philosophie.


nous travaillons avec 22 planteurs issus de 18 pays

nous travaillons avec 22 planteurs issus de 18 pays
« J’observe l’entretien de la plantation, leur démarche qualité, leurs rendements, l’ensoleillement, et l’espacement des plants », souligne-t-il, faisant l’acquisition de micro-lots pour s’assurer de l’exclusivité d’une récolte sur pieds, notamment dans la région de YERER en Éthiopie.

« Aujourd’hui, nous travaillons avec 22 planteurs dans 18 pays, et proposons une palette de 200 cafés », précise Thomas Riegert, PDG des Cafés Reck, et Président du Comité du Salon EGAST (COSE).

Par Sandrine Kauffer
Crédit photos ©JulienBinz et DR

Reck secoue le café…

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CAPITAL par Corentin Bainier décembre 2014IMG_1424Thomas RIEGERT, 44 ans, PDG de Cafés Reck

Pas pour rien que son café est servi sur les meilleures tables d’Alsace. La démarche de ce passionné est aux antipodes de celle des mastodontes comme Nestlé ou Kraft Foods, qui occupent 97% du marché mondial du café: « Pour nos cafés, nous prenons en compte la densité, l’humidité, l’origine du grain et appliquons des courbes de Torréfaction variables. En relation directe avec les producteurs, nous savons ce que nous proposons », explique Thomas Riegert, héritier de Cafés Reck, que détient sa famille depuis 1957. Il vient d’investir 3 millions d’Euros dans une nouvelle usine port du Rhin à Strasbourg:  » Entièrement numérique, elle est collaborative: des restaurateurs et des boutiques viennent y torréfier leur café. » Elle doit en outre permettre de produire jusqu’à 1800 Tonnes de café par an, soit trois fois plus qu’aujourd’hui.

 

L’artisan connecté investit pour le café plaisir… Les cafés Reck dans le Point Eco Alsace

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TRAJECTOIRES

Septembre – Octobre 2014

CENT TRENTE PRINTEMPS ET TOUJOURS DANS LE VENT… C’EST CAFÉS RECK ! L’ENTREPRISE NÉE EN 1884 ET REPRISE EN 1919 PAR LA FAMILLE RECK, VIENT D’INVESTIR DANS UNE TOUTE NOUVELLE USINE, AU TOP DE LA TECHNICITÉ.

Le maître-torréfacteur, Emmanuel Renard veille aux grains…  sélectionnés parmi les plus rares et les origines les plus pures © Nis & For

Nous sommes des artisans qui utilisons des process industriels», scande Thomas Riegert, digne représentant de la famille de torréfacteurs. Sa nouvelle usine du Port-du-Rhin à Strasbourg, qu’il a voulue entièrement automatisée, illustre son état d’esprit. Montant de l’investissement: 3 M€ pour douze mois de travaux. Construit sur la friche industrielle de Saplast, le bâtiment de 2200m² rassemble les entités jusque-là disséminées sur quatre sites: administration, torréfaction, service qualité, conditionnement, atelier de réparation des machines, showroom, boutique, mais aussi «La Compagnie des Torréfacteurs». Un espace collaboratif ouvert aux professionnels, qui leur permet d’y élaborer leurs propres recettes. Et pour ceux qui viennent de loin, la cerise (sur le… café) est l’accès à différents services au premier étage de l’usine: bureau, salle de réunion, studio photo et appartement de deux chambres avec cuisine. Du clés en main pouvant aller jusqu’à la mise à disposition d’un chef de cuisine pour recevoir leurs clients.

COULEURS CAFÉ

Dans chacune des pièces, de l’accueil au laboratoire, une harmonie de tons et de matières, entre mobilier ancien et design. Un mariage ingénieux entre tradition et modernité – la famille de torréfacteurs et les appareils de torréfaction. Pour arriver à la qualité ultime, Thomas Riegert a choisi des équipements à la pointe de la technique, gérés par ordinateur, voire sur iPhone ou iPad. «Nous avons déterminé près de 130 points à étudier, depuis la bouture à la réception des sacs, jusqu’à la tasse de café», explique-t-il. Proposant du sur-mesure en petites séries basées sur de grands crus, Cafés Reck travaille actuellement avec 22 origines émanant de 18 pays, à partir desquelles il élabore plus de 200 cafés différents. Depuis quelques mois, le chef d’entreprise va à la rencontre des planteurs, en sélectionnant soigneusement les terroirs et les hommes. Une relation installée dans la durée, qui favorise «une qualité déconnectée des marchés boursiers», annonce Thomas Riegert.

FINESSE ET DÉGUSTATION

«Je traque des pépites. Des choses rares et chères. Qui aboutiront à des arômes fruités, chocolatés, de grande fraîcheur». Ce qu’il cherche également est de transposer les bonnes pratiques d’un pays à l’autre. Récemment, il a acheté les récoltes de deux plantations dans la province du Yerer en Éthiopie, à 1700m et 2000m d’altitude – déterminante dans la torréfaction. Et si vous voulez en savoir plus sur la qualité des fèves utilisées, les différentes étapes qui le mèneront dans votre tasse, en passant par le refroidissement par air (et non par eau pour plus d’arôme), les calculs de dosage, ou encore le laboratoire qui étudie couleur, densité et humidité du grain, interrogez Thomas Riegert. Il est intarissable. Couleur, densité et humidité conditionnent les courbes de torréfaction pour arriver à un produit noble.

«Le café est un produit de luxe, accessible, suscitant encore l’engouement des consommateurs en quête de moments de partage», observe Thomas Riegert. Cafés Reck, c’est 35 salariés, quatre boutiques avec celle en ligne, 2500 clients professionnels de l’hôtellerie-­restauration en Alsace, auxquels s’ajoute sa dizaine de nouveaux clients de son usine collaborative, venus de Lille, Paris, Reims, Lyon. Visionnaire, Thomas Riegert? En tous les cas précurseur des évolutions Internet et innovant. Il vient d’anticiper son développement par l’adjonction d’une réserve foncière. Nouvelles lignes de conditionnement? Stockage? Il ne nous en dira pas plus. Simplement, il se montre confiant: «Je compte dépasser notre production annuelle, estimée jusqu’alors à 500 tonnes.» F.H.

INFOS+

UNE USINE CONNECTÉE ET  ÉCOLO

Chez Cafés Reck, on est connecté. De l’automatisation complète de la torréfaction, jusqu’à l’analyse des produits, tout est géré par ordinateur. Adepte du multi-canal, Thomas Riegert a également développé une boutique en ligne. Mais on est aussi écolo. Les produits sont valorisés –par exemple, les anciens sacs de cafés sont récupérés par un paysagiste et Agrivalor transforme les déchets en électricité verte.

 

Une nouvelle pause café

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Le journal 20 Minutes consacre un article aux Cafés Reck dans son édition du jour, mettant en avant la notion d’Artisan Torréfacteur que Thomas Riegert transmet au travers de ses valeurs (voir l’article sur le site du 20 Minutes)

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Boisson: L’entreprise alsacienne emblématique Café Reck centralise sa production au port du Rhin

 

En Alsace, il n’est pas question que de vin et de bière. Et c’est en passionné que Thomas Riegert, PDG de Café Reck, en parle. Intarissable sur la question, il inaugure leur nouveau local situé rue de La Rochelle dans l’ancienne usine Saplast. «Il fallait centraliser la production sur un seul site. Je ne voulais pas construire une nouvelle usine mais trouver quelque chose qui existait et lui redonner vie», explique-t-il.

« Une usine collaborative »

Aussi, le PDG qui se dit artisan a conçu, non pas une usine mais « un atelier de torréfaction ». « Je voulais qu’il y ait un lien avec le passé. C’est pourquoi nous avons chiné et mis des objets personnels pour la décoration », poursuit Thomas Riegert. En témoigne non seulement la boutique ouverte au public mais aussi les bureaux ou le laboratoire. Mais la quête de l’excellence passe surtout par les 22 plantations disséminées dans 18 pays dans lesquelles il aime se rendre non seulement pour choisir le café mais aussi partager, échanger et aider les petits producteurs. « Je tiens à préserver l’expression d’un café de terroir, à sublimer le travail lié à celui des paysans. Nous avons des liens particuliers avec eux, nous voyons comment les aider et nous pouvons même signer des exclusivités pour trois ans sur des microparcelles. »

Et s’il résume « son job à sélectionner les lots et à les sublimer », Thomas Riegert n’hésite pas à partager son outil de travail avec une dizaine de petits torréfacteurs. «C’est une usine collaborative. Je fais de la microproduction et de la petite série. Il n’y a pas de secret de fabrication. C’est très enrichissant d’échanger avec d’autres torréfacteurs. Chaque café à son profil de torréfaction », ajoute-t-il.

 

 – Gilles Varela