Archives par étiquette : traçabilité

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CAFÉS RECK EN QUÊTE DE GRAINS EXTRAORDINAIRES EN BOLIVIE PAR FRANCE 3

France 3 est parti avec nous en Bolivie à la recherche d’un café d’exception.

Une série de reportages retrace cette découverte d’un café bio aux couleurs de planteurs exceptionnels…

https://youtu.be/pmniBOBJBG8

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Cafés Reck, Artisan Torréfacteur, leader des cafés de spécialités en grains, moulu et en capsules, torréfie chaque jour dans son Atelier de Strasbourg les meilleurs cafés du Monde pour proposer aux consommateurs une expérience unique. Tous les produits sont fabriqués et certifiés 100% Made in Alsace.

 

Un engagement sans faille à l’origine et une relation privilégiée avec les planteurs, garantissent une expérience gustative et une traçabilité sans équivalent.

C’est cette expérience quotidienne que Reck propose au plus grand nombre dans les Cafés, Hôtels, Restaurants, les plus grandes tables étoilées, les épiceries fines, les boulangeries et évidemment dans la boutique historique au 8 rue de la Mésange à Strasbourg.

Une gamme dédiée, désormais disponible dans vos magasins de proximité, supers et hypermarchés en Alsace.

Pour appuyer cette démarche, la marque s’annonce en TV avec sa première campagne segmentée pour un annonceur alsacien menée par Novembre Creative Business Partner qui accompagne la stratégie de l’entreprise.

 

Votre boutique Reck fête Noël…

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Pour que vous puissiez venir, le plus souvent possible, sentir les bonnes odeurs de cafés fraîchement torréfiés et emporter avec vous un bon café pour les fêtes de fin d’année votre boutique de Strasbourg change ses horaires du mois de décembre 2020.

La boutique  du 8 rue de la mésange à Strasbourg sera ouverte:

– Du Lundi au Samedi de 10h00à 18h00 (Sauf le Lundi 28/12/2020 qui restera fermé)

– Les Jeudi 24/12 et 31/12 de 8:30 à 16:30.

– Les Dimanches 06/12 et 13/12 de 13h00 à 19h00

– Le Dimanche 20/12/2020 de 10h00à 19h00

Nous vous souhaitons à tous un Joyeux Noël et de très belles fêtes de fin d’année.

Avec les Cafés Reck, la fête est bien meilleure!

Dossier : Récit de baladeur en Alsace

Récit de baladeur : les cafés Reck, une tradition à l’alsacienne

Par , France Bleu Alsace

Depuis plus d’un siècle, l’histoire des cafés Reck c’est une histoire de familles, mais aussi une histoire alsacienne. A l’occasion de la journée internationale du café, Thomas Riegert, son président, a accueilli Laure Basterreix au cœur de l’atelier du Port du Rhin à Strasbourg.

Échantillon de graines de café chez les cafés Reck à Strasbourg
Échantillon de graines de café chez les cafés Reck à Strasbourg © Radio France – Laure Basterreix

La Journée internationale du Café célèbre la diversité, la qualité et la passion de la filière café. Elle est l’occasion pour les amateurs de café de partager leur amour pour cette boisson et de soutenir les millions de caféiculteurs dont la subsistance dépend de cette culture aromatique. C’était donc l’occasion de rencontrer Thomas Riegert, artisan torréfacteur et président des cafés Reck, entreprise alsacienne incontournable dans le paysage de la production de café. Au cœur de l’atelier sont assemblées une soixantaine de sortes de café venues d’une trentaine de pays dans le monde. Des variétés travaillées, contrôlées et même comptées :

Un produit recherché au bout du monde et made in Alsace. ©Photo @cafesreck

 
Le café brut, avant sa torréfaction. ©Photo @cafesreck

Même si Thomas Riegert parcourt le monde à la recherche des meilleurs grains de cafés, la suite de la fabrication et de la production des cafés Reck est 100% alsacienne. Une torréfaction de qualité se fait en fonction de la nature du grain, de son origine, de sa variété botanique, de son taux d’humidité, et de sa densité. C’est tout cela qui est pensé dans l’atelier de torréfaction de Strasbourg, où chaque courbe de torréfaction sont travaillées spécifiquement.

Le processus de transformation des cafés Reck. ©Photo @cafesreck

Une partie des ateliers de torréfaction des cafés Reck au Port du Rhin © Radio France – Laure Basterreix

Après la cuisson, le café est ensuite immédiatement refroidi pour stopper cette dernière, et lui permettre de révéler ses caractéristiques gustatives et olfactives. Chez Reck, il y a 27 courbes de torréfaction de base, mais au final c’est plus d’une centaine qui sont utilisées. Afin de gérer de façon précise toutes ces torréfactions et maintenir la traçabilité, c’est un processus mécanique et numérique qui est utilisé dans l’atelier :

Une torréfaction motorisée et maîtrisée. ©Photo @cafesreck

La suite du processus d’emballage sera fait lui à la main avant de se retrouver entre celles des consommateurs. Au final, et évidemment, tout le but d’une torréfaction bien travaillée est de proposer le meilleur des goûts dans la tasse. Amateur ou non de café, la dégustation et la compréhension du produit c’est aussi tout un apprentissage :

Dégustation et éducation au café. ©Photo @cafesreck Au cœur de la boutique des cafés Reck à l’atelier du Port du Rhin à Strasbourg 

Vous retrouvez la boutique des cafés Reck au 8 rue de ma mésange à Strasbourg, ainsi que sur leur boutique en ligne et les réseaux sociaux.

10 minutes avec Daniela Capuano Maitre Torrefacteur des Cafés Reck. Première femme torréfacteur à être félicitée par le Titre MOF

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We chat with Daniela Capuano, who is one of the first coffee roasters ever to receive an award from Un des Meilleurs Ouvriers de France recognizing craftspeople.

BY PAULO PEDROSO
SPECIAL TO BARISTA MAGAZINE ONLINE

Cover photo courtesy of Daniela Capuano

Daniela Capuano is not only improving the quality of coffee in France, she’s conquering a country known for excellence and refinement in gastronomy. And to show that this recognition has no borders, she’s actually from Brazil.

For almost a century, the French National Education Ministry has recognized the excellence of craft workers through the Un des Meilleurs Ouvriers de France awards, also known as MOF. This year, for the first time, coffee roasters were honored as a competition category alongside chefs, confectioners, chocolate makers, and more than 200 other professionals. In this contest, the values and the professional skills of the competitors are recognized by their peers.

Achieving this lifelong title confers to the winning laureate a passport to an elite group of which the President of the French Republic is an honorary member. The award ceremony is followed, as tradition dictates, by a celebration at the Élysée Palace, the official presidential residence, in the presence of the current head of state, Emmanuel Macron. I talked with Daniela Capuano about winning the award, her background in roasting, and her journey through coffee in France.

The 200+ recipients of the MOF awards stand with President of France Emmanuel Macron (bottom row, center). Photo by COET MOF.

Paulo Pedroso: What was your training and educational background in coffee roasting?

Daniela Capuano: My first contact with coffee roasting was in Belo Horizonte, Brazil, my homeland, around 2005, when I started working as a barista. I remember we used a Probatino 1kg coffee roaster. Then, I kept following the work of roasters whenever I could along my professional path. Even after moving to France in 2012 I returned to São Paulo, Brazil, one year later in order to join a profile roasting course with Isabela Raposeiras, from Coffee Lab, to go deeper on this process.

A few months later I went back to France and started roasting at L’arbre à Café, which had a 12kg Probat. It was founded by the French roaster Hippolyte Courty and I also worked there as a barista. Nevertheless, I took a new course by coffee expert Scott Rao in 2015, and today I am roasting on three types of Brambati equipment (120kg, 60kg, and 5kg). The courses have really helped me a lot, but I believe that the experience of roasting and the skill to reach a product of excellence is learned in large part through day-by-day practice.

The specialty-coffee movement is booming quickly in France, but it’s a recent phenomenon, isn’t it?

When I arrived in Paris in 2012, the specialty-coffee culture was just starting out, although there were some pioneers as La Cafeothèque, founded by a former ambassador of Guatemala in France, Gloria Montenegro. Coutume Café and Lomi Café had just opened their doors, and L’Arbre à Café ran only as a roasting brand for professional traders. But you could feel that things were warming up. Five years after that, this business reached a rapid growth, as well as the increasing of the knowledge searching by professionals and the consumers’ interest as well. Beyond Paris, where this growth is most visible, Bordeaux has also increased the supplying of fine coffee shops and roasters; other French cities are multiplying this movement like Nantes, Lille, Lyon, Marseille, and Strasbourg.

Daniela Capuano began her coffee career in Brazil before making her way to France, working with notable industry figures like Isabela Raposeiras and Scott Rao. Photo by COET MOF.

How do you evaluate the development of Brazilian beans and their presence in the global market share today?

Brazil is the largest world coffee producer, and our beans are usually found in the best blends around the world due to their sweetness and notes of caramel and citrus. The price of Brazilian coffee is also attractive when compared to other origins, and it can be advantageous for roasters, especially when they are an important part of their blends. Brazil has developed along the years the huge skill to produce high-quality beans and also customize a part of the production to specialty-coffee customers.

But, as a roaster and mainly as a Brazilian, I would love to see a faster development of terroirs coming from small batches like the great French wines. This Brazilian product is already around and reaching the high-end roasters, but in comparison with other countries on the top of the chain, our country still needs to increase its market share. At Café Reck, where I work today, Brazilian coffees represent our greatest volume. They are part of most of our blends, and customers love our single coffees based on beans from Bahia and Espirito Santo, which are the best sellers in our store.

ABOUT THE AUTHOR
Paulo Pedroso is a Brazilian entrepreneur who is a regular contributor to several newspapers and magazines. He always keeps an eye on the increasing reach of specialty-coffee culture and the trends and life stories that emerge from this phenomenon.

 

 

 

 

 

Cafes Reck signe une convention cadre en faveur de l’artisanat.

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Jean Rottner, Président de la Région Grand Est et Bernard Stalter, Président de la Chambre régionale de métiers et de l’artisanat du Grand Est, ont signé une convention-cadre pour réaffirmer leur partenariat en faveur de l’artisanat, le 26 juillet 2018, dans les ateliers de torréfaction des Cafés Reck à Strasbourg.

Une convention pour l’artisanat : de quoi s’agit-il ?

La Région Grand Est et la Chambre Régionale des Métiers et de l’Artisanat du Grand Est souhaitent soutenir la compétitivité des entreprises artisanales à travers un « Pacte régional pour l’Artisanat« . L’objectif est de renforcer le dynamisme du tissu artisanal et de contribuer au maintien de nombreux savoir-faire territoriaux et à la spécialisation économique des territoires.

La convention-cadre s’inscrit dans ce Pacte. Ce dernier s’articule autour de deux volets :

  • une convention-cadre 2018-2020 entre la Région Grand Est et la Chambre Régionale des Métiers et de l’Artisanat du Grand Est, s’articulant autour de trois orientations :
    • analyser les évolutions économiques et sociales du secteur de l’artisanat, à travers la mise en place d’un observatoire régional qui constituera un véritable centre de ressources « virtuel » mutualisant l’ensemble des informations et données statistiques de ce secteur,
    • accompagner les entreprises artisanales lors des phases de reprise/transmission, de développement commercial, numérique et de réorganisation en matière de ressources humaines,
    • le développement et la valorisation des métiers d’art, secteur fortement représenté dans le Grand Est avec 2 500 à 4 000 entreprises et ateliers recensés et comptant près de 9 000 emplois directs.

 

L’AMI artisanat de demain

Le dispositif  « Artisanat de demain » vise à aider les entreprises artisanales à moderniser leurs outils de production grâce à l’intégration de nouvelles technologies et de nouveaux modes de production (par exemple : digitalisation, dématérialisation, automatisation, équipement numérique, impression 3D, etc.). Avec plus de cinq millions d’euros mobilisés par la Région sur ce dispositif, l’objectif est de renforcer la compétitivité des structures artisanales pour créer une dynamique forte sur les territoires.

Consultez l’AMI Artisanat de demain

Les Cafés Reck : une entreprise en route vers l’artisanat de demain

Cafés ReckEn fort développement depuis 4 ans, les Cafés font partie des entreprises artisanales qui pourront profiter de ces dispositifs d’aides, d’accompagnement et de conseils pour améliorer performance et compétitivité.
Connus depuis 1884 à Strasbourg, les Cafés Reck écoulent leurs grains de café aux particuliers et à quelque 2 500 cafetiers, hôteliers, restaurateurs et collectivités. 100% des produits sont fabriqués en Alsace.

L’entreprise a su se différencier par la qualité des produits qu’elle propose et adopte une véritable démarche éco-responsable dans la gestion de son activité en travaillant avec des produits locaux, en réduisant ses déchets et ses emballages.

Aujourd’hui, grâce à l’acquisition d’une nouvelle machine, elle fabrique ses propres capsules (compatibles avec les grandes marques de machines à café), proposant même des capsules à d’autres torréfacteurs. Son objectif est d’atteindre 30 millions de capsules vendues en 2019.

 

La Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) c’est du bon sens pour les cafés Reck… « ‘artisan Torréfacteur se distingue par son combat pour réduire son impact environnemental et pour sa relation avec les planteurs. » Les ECHOS par L.S 18/02/2019

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Implanté au coeur de l’Alsace, l’artisan torréfacteur Reck se distingue, dans une industrie dominée par de grands groupes, par son combat pour réduire son impact environnemental et sa relation avec les planteurs.

Au 8 rue de la mésange à Strasbourg, la toute première boutique de l’artisan torréfacteur Reck accueille les grands amateurs de café venus de tous les coins de la région, et de la France. Ouvert en 1884, le magasin a été témoin privilégié, au cours des années, des grandes évolutions de cette société familiale, à la tête de laquelle se sont succédées cinq générations.

En 2013, Reck a pris un tournant historique en inventant un nouveau modèle d’entreprise productrice de café, avec la création d’un atelier de torréfaction collaboratif et participatif. L’artisan torréfacteur s’illustre aujourd’hui au sein de l’Artisanat du café par ses  bonnes pratiques en matière de préservation de l’environnement et de ses collaborations avec les planteurs sur le terrain.

Une vraie démarche RSE qui n’est pourtant pas définie comme telle. « Nous procédons par petits pas, en nous interrogeant à chaque fois sur les bénéfices que nous pouvons apporter avec nos actions, ou comment nous pouvons réduire notre impact environnemental. Nous n’avons pas défini une stratégie RSE en tant que telle. Ce que nous avons, c’est une démarche de bon sens au quotidien », souligne Thomas Riegert, PDG de Reck.

100% made in France

Entre 1985 et 2005, l’industrie du café a connu des mutations importantes. En France, de nombreux acteurs dans le monde de la torréfaction ont été rachetés. Face à la concentration plus accrue du secteur, la décision a été prise de créer la Compagnie des torréfacteurs, en 2013. « Nous avons créé un nouvel atelier dans une logique de mutualisation face aux multinationales, un espace basé sur le partage d’un outil de production ultra-moderne et sur le travail collaboratif, dans lequel les entreprises souhaitant relocaliser leur production en France peuvent venir élaborer leurs produits », explique Riegert.

Un investissement de départ important qui porte aujourd’hui ses fruits. L’atelier collaboratif est au coeur de la stratégie et des actions de RSE de Reck. L’outil de production est partagé avec les autres entreprises qui viennent y travailler, et les coûts sont ainsi réduits. Par ailleurs, plus besoin de recourir à des sous-traitants pour produire les capsules et les pods de café de haute qualité signés Reck : 100 % des produits sont maintenant fabriqués dans cet espace en Alsace. Pour obtenir les matériaux nécessaires à la réalisation de ces produits et des emballages, l’artisan torréfacteur privilégie enfin les circuits courts.

« Nous procédons par cercles concentriques. Nous commençons par chercher nos fournisseurs dans un rayon de 30 kilomètres de l’atelier, puis nous élargissons le cercle, pour identifier les bons partenaires et trouver ce qu’il nous manque, car certains matériaux ne sont plus produits en France », précise Thomas Riegert. Une approche qui permet de réduire les coûts et les durées de production, mais aussi les distances parcourues par les matériaux et l’empreinte carbone de l’entreprise. En 2019, c’est 30 millions de capsules qui seront directement produites par Reck.

Réduire l’impact environnemental

Mais c’est peut-être sur le sujet du recyclage que Reck fournit les d’efforts les plus notables afin de réduire l’impact environnemental de sa production, profitant pour se faire de ses équipements de pointe.

Recyclage des déchets d’abord. Le nouvel atelier de torréfaction est, en effet, équipé d’un système de récupération des pellicules de café qui se détachent du grain lors de sa torréfaction. Ces dernières sont ensuite compressées puis recyclées en compost pour produire de l’électricité verte. L’atelier dispose aussi d’un brûleur de fumées permettant des rejets propres.

Recyclage des matériaux ensuite. Plusieurs initiatives sont prises pour redonner une seconde vie aux matériaux usagés. Les vieilles palettes sont ainsi utilisées pour réhabiliter les murs des bâtiments de l’entreprise, ou encore les sacs de jutes de cafés verts sont donnés à des jardiniers ou même des artistes.

« Enfin, nous essayons aussi de concevoir le recyclage de nos capsules expresso, mais sur ce dossier, l’évolution est lente parce que la gestion des déchets est inégale selon les communes. L’industrie du café pourrait avancer plus vite sur le dossier du recyclage si la gestion des déchets par les collectivités étaient harmonisée », poursuit le PDG de Reck.

Rencontrer les producteurs de café

En ce qui concerne l’approvisionnement en café, le mot d’ordre est à la transparence et au contact direct avec le producteur. Là encore, aucune ligne directrice en matière de RSE n’a été officiellement tracée, mais des pratiques de travail durables ont été instaurées.

Reck travaille ainsi avec des producteurs de confiance, et Riegert dit s’appuyer sur des «chasseurs d’origine », fins connaisseurs du monde du café, et se rendre lui-même plusieurs fois par an dans les plantations, pour vérifier ce qui est fait à l’origine (notamment la variété botanique du café, les conditions sanitaires, les collaborateurs qui sont dans les plantations, et les savoirs-faire employés).

Les plantations choisies par Reck respectent aussi le biotope de la faune locale. « Nous avons une relation face-to-face avec beaucoup de planteurs, une relation durable. Au-delà des labels et du concept de commerce équitable, je préfère travailler directement avec les planteurs au Mexique, du Guatemala, de la Colombie ou en Afrique de l’Est… Il est important d’avoir un visage, un homme en face de nous, pour garantir la traçabilité, la qualité du café et les conditions de production respectueuses de l’environnement et des travailleurs »,souligne Thomas Riegert. Certains de ces planteurs viennent en Alsace pour en apprendre plus sur les besoins spécifiques de l’artisan torréfacteur et de ses consommateurs.

De la création de l’atelier collaboratif, au maintien des relations de long terme avec les planteurs, l’approche de Reck suppose des investissements en termes de temps, et des financements importants. Mais pour attirer les consommateurs et les talents au sein de l’entreprise, c’est probablement une stratégie gagnante à long terme. « Le secteur du café connaît une mutation forte. Environnement, conditions de travail, qualité du café : aujourd’hui les consommateurs regardent tous ces éléments. Il faut faire preuve de bon sens, et adopter une démarche qui répondent à leurs demandes. Les grands groupes finiront par copier ces bonnes pratiques afin de ne pas être laissées pour compte », conclut Thomas Riegert.

www.reck.fr/content/30-notre-responsabilite-citoyenne

Lea Surugue, Les Echos du 18/02/2019