Cafés Reck sur unkawa.com…

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http://www.unkawa.com/cafes-reck/#more-1562

Publié le décembre 30, 2014 par Geo

C’est en lisant un article publié sur le site de Rue 89 Strasbourg et écrit par Pierre France que j’ai découvert les cafés Reck. Je n’ai jamais rien entendu au sujet de cette enseigne à ce jour. Après la lecture de l’article nommé Thomas Riegert : on a retrouvé El Gringo et il cherche le café ultime j’ai souhaité en savoir plus sur les cafés Reck. Il suffit de lire les déclarations de T. Riegert (DG) dans le papier de Rue89 pour constater qu’il s’agit d’un véritable passionné. Son rôle de dirigeant ne semble pas l’empêcher d’avoir une expertise sur l’ensemble du processus de fabrication du café.

Je n’ai pas de café Reck sous la main. En conséquence il m’est impossible de vous faire profiter d’une dégustation. J’ai pris le temps de découvrir les cafés Reck via le site internet de l’entreprise (sous PrestaShop pour les connaisseurs). Celui-ci est très bien conçu. L’histoire de la société est mise en avant. Il est aussi appréciable d’avoir une présentation de chaque membre de l’équipe. Cela permet d’avoir une vision d’ensemble sur les différents métiers qui composent une société de production et commercialisation de café.

Les contenus mis en avant dans la catégorie Le Café sont très intéressant. Ils sont beaucoup plus crédibles que ceux mis en avant sur les sites des Nespresso etc. Comme dit précédemment il est évident que cette société à une véritable culture café.

La boutique en ligne permet d’acheter du café, du thé, des cafetières ainsi que de la vaisselle. Les différents articles de vaisselles proposés sont très jolis et stylés.

Dès que possible je commande chez eux pour me faire un aperçu de la qualité des produits et du service.

Ciao++

 

La Rolls des Winstub aime le café Reck… par Gilles Pudlowski

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Au Pont du Corbeau

« Strasbourg: la Rolls de la winstub »

Blog du Gilles Pudlowski et Article Les Bonnes Tables DNA Gastronomie 24 au 30 janvier 2015

Christophe Andt © GP

Christophe Andt © GP

Je vous ai dit, il y a quatre ans – eh oui, quatre ans déjà!- sur cette merveilleuse maison qui est sans doute la Rolls de la winstub. Le lieu existe depuis quelque trente six ans, animée avec maestria sans pareille par le roué Christophe Andt. Ce lutin rieur, qui est un goûteur redoutable et un gourmet sans pareil, ne sert que les plats de son coeur. Et celui, bien sûr, est enraciné au coeur de l’Alsace de ses racines. Manière de souligner que tout ce qu’il propose est frappé du sceau du régionalisme autant que de la qualité.

Sa formule du déjeuner à 13,50 € offre, à travers cinq entrées et cinq plats, une sorte de condensé du bon goût à la mode d’ici, avec ce qu’il faut de cochonnailles pour comprendre le bel esprit bucolique de la région. Terrine de jarret, tarte à la choucroute, filet de hareng matje aux pommes à l’huile,  formidable émincé de tête de cochon avec sa fine sauce gribiche moutardée y précèdent le jambon à l’os servi chaud, la choucroute garnie, les fleischkiechle évidemment maison, le splendide saumon (fort peu cuit, donc moelleux) poêlé sur choucroute et beurre blanc sans omettre la belle poitrine de cochon rôti aux pommes grenailles qui faisaient les délices de mon commensal Emile Jung.

Est-ce d’ailleurs un hasard si le meilleur monde de la gourmandise d’ici vient se sustenter là avec des plats qu’il ne trouve pas chez lui? Cathy Klein se régalait, là, d’une splendide tête de veau, tandis que Monique Jung se faisait plaisir avec un vrai bibelass käse à la paysanne. Je n’aurai garde d’oublier la mirobolante tarte à l’oignon, l’un des chefs d’oeuvre du genre, comme de souligner que la carte des vins fait la part belle à des crus et des domaines quasi inconnus ailleurs sur une carte des vins riche en surprises. Ainsi, le muscat d’Albert Maurer à Eichoffen, le sylvaner de Fernand Seltz à Mittelbergheim, le pinot noir de Jean-Marc Dreyer à Rosheim.

On achève sur un dessert de choix, comme avant la fondante tarte aux myrtilles, le riche – mais léger – moelleux au chocolat, le savoureux savarin au rhum sans omettre les très regressifs pot de crème aux petites confitures du jour avant un splendide café expresso de chez Reck et un marc de gewurz de chez Hagmeyer à Balbronn. Bref, avec le beau cadre boisé, peint, signé du père Waydelich et du peintre Edgar Mahler, avec ses fenêtres en culs de bouteille, qui  ne laisse filtrer qu’à peine la lumière du jour, venant des proches quais de l’Ill, on se croirait dans un film sur une winstub à Strasbourg. Mais, on l’a déjà dit, au sommet du genre!

Monique, Emile, Cathy et Christophe © GP

Monique, Emile, Cathy et Christophe © GP

Thomas Riegert : on a retrouvé El Gringo et il cherche le café ultime…

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En Éthiopie, plateau du Yérer - à la recherche du grain ultime (Photo Nils & For)

En Éthiopie, plateau du Yérer – à la recherche du grain ultime (Photo Nils & For)

Article dans rue89 par Pierre France du 23/12/14

http://www.rue89strasbourg.com/index.php/2014/12/23/economie-2/thomas-riegert-retrouve-el-gringo/

Thomas Riegert aurait pu faire du café comme ses aïeuls en ont fait depuis un siècle à Strasbourg. Oui mais voilà, il a un petit côté perfectionniste. Ce qui dans une filière qui se décompose en 130 étapes, dont une bonne part sous des latitudes lointaines, peut être ennuyeux. Mais il ne s’arrête pas à ces détails.

Thomas Riegert, 44 ans, est né dans le café, littéralement. Sa famille est propriétaire depuis 1919 des Cafés Reck à Strasbourg. Gamin, il aimait plonger les mains dans les sacs remplis de grains de café dans la boutique de la rue de la Mésange. Il en appréciait la substance et l’odeur et puis comme c’était le fils du patron, on le laissait faire.

Cette attraction pour le café tombait bien, puisqu’il allait en faire sa vie. Il devient en 2000 PDG des Cafés Reck, alors installés à la Meinau. Nain parmi les géants, il produit en un an ce que produisent d’autres en une journée, il comprend vite que le salut se fera dans la différenciation. En 2010, comme il est un brin maniaque, Thomas Riegert s’est mis en tête de maîtriser chacune des 130 étapes qui séparent la bouture de café de la tasse, pour produire le café parfait. Problème : une bonne part de ces étapes se situe sous d’autres latitudes, dans des pays aux climats hostiles voire en guerre.

Qu’importe ! Thomas Riegert est têtu et plusieurs fois par an, il enfile son chapeau de Gringo pour aller visiter directement les plantations.

Thomas Riegert réfute l’image et rappelle qu’il préférait la parodie des Nuls. Il parle plutôt de « quête de l’ultime » :

« Bien sûr que c’est du temps mais c’est quoi le temps ? Tu peux considérer que c’est une charge, et dans ce cas tu robotises et tu produis en masse. Soit tu vois ça comme un investissement, et c’est de la connaissance accumulée que tu valorises ensuite. Tu peux apprendre tellement en visitant une plantation, tu regardes en l’air et tu vois si les arbres de couverture sont diversifiés, ce qui évite un appauvrissement du sol, tu regardes par terre et tu vois si les feuilles traînent ou pas… Au Guatemala, tu regardes les feuilles et tu vois si la rouille a fait des dégâts ou pas trop… »

Guatemala, Mexique, Congo, Éthiopie… Il sera bientôt en Indonésie. Les Cafés Reck utilisent 22 origines dans 18 pays sur 3 continents, autant de destinations ! À chaque fois, le voyage de Thomas Riegert n’est qu’à moitié planifié, pour se laisser du temps pour les rencontres.

C’est ainsi qu’en Éthiopie, il a par exemple eu du mal à savoir quand il allait arriver à destination ou compris que dans un pays d’Afrique, les sacs de café devaient absolument provenir d’un fabricant unique, qui se trouvait être un proche de la famille présidentielle.

« À chaque voyage, je resserre un peu plus les mailles du filet, j’ai le sentiment de mieux maîtriser le processus. Il ne se passe plus un jour sans que j’apprenne un truc sur le café. C’est pour ça qu’en 2013, on a investi dans un nouvel atelier de torréfaction, un bijou de technologie qui nous permet de torréfier le café avec une finesse inégalée, pour épouser les caractéristiques des grains qu’on achète et en tirer le meilleur. »

Thomas Riegert devant la Brambati BR1200, un outil qui lui permet de torréfier ses grains selon une courbe ultime (Photo PF / Rue89 Strasbourg / cc)

Thomas Riegert devant la Brambati BR1200, un outil qui lui permet de torréfier ses grains selon une courbe ultime (Photo PF / Rue89 Strasbourg / cc)

Une usine à 3 millions d’euros

Ses yeux s’allument. Quand il parle de café, Thomas Riegert ne parle pas d’une plante, non non non. Il parle d’un diamant qu’il reçoit brut et qu’il a pour mission de tailler pour qu’il brille. En juillet 2013, il a repris une friche industrielle au Port-du-Rhin pour y implanter son usine, qu’il a conçu et même partiellement montée lui-même. Chaque boulon porte encore un peu de sa sueur. Un rêve de môme à 3 millions d’euros. Il s’est notamment offert la BR 1200 de Brambati, pour un prix qu’il refuse de communiquer, un torréfacteur dernier cri qui lui permet d’intervenir via un écran tactile sur la température du brûleur, la vitesse de rotation du tambour, la pression de l’air, de l’eau, etc. avec une précision à la seconde.

Les évolutions de ces paramètres produisent des courbes sur l’écran : c’est le cœur de son secret industriel qu’il garde jalousement. Il en utilise près d’une centaine pour torréfier les grains par « batch » de 500 kg et à chaque provenance sa courbe :

« Les cafés, comme le vin, ont un millésime. Même si on reçoit des grains de la même plantation, tout a pu varier d’une saison à l’autre : l’humidité, l’ensoleillement, la méthode de récolte, le séchage… Si le planteur a dû payer une traite de sa maison et qu’il a vendu une partie de sa production aux coyotes… Alors on a une méthode, qu’on appelle CDH : couleur, densité, humidité. On analyse la couleur du grain, et on estime sa maturité, sa teneur en sucs, son traitement après récolte, sa méthode de lavage, sa fermentation, etc. À partir de là, on détermine une courbe de torréfaction idéale pour ce café spécifique. On est tellement en pointe qu’on reçoit des torréfacteurs italiens ici, venus voir comment on se débrouille. »

Les concurrents invités dans l’usine

Car l’idée n’est pas de produire plus de café Reck. Thomas Riegert ne voit pas beaucoup d’avenir dans l’accroissement de sa production, actuellement d’environ 500 tonnes par an. Implanté dans les cafés et restaurants d’Alsace, c’est dans ces limites qu’il va tenter de progresser. Non, l’idée est plutôt d’ouvrir son outil de production à d’autres artisans du café, européens, regroupés au sein d’un club appelé « La compagnie des torréfacteurs ».

Thomas Riegert propose des formules « tout compris » à ses membres, qui vont de la réception des sacs à la production des sachets aux couleurs du torréfacteur-client, en passant par l’hébergement du maître-torréfacteur dans l’usine, chaque membre de la compagnie choisit ses options ! Un ingénieux système qui lui permet de rentabiliser son équipement bien plus vite, il vient de signer l’entrée d’un douzième membre dans la compagnie, qui commandera 70 tonnes par an.

Bien évidemment, cette obsession du café parfait a un coût. Thomas Riegert estime que le prix moyen de son kilo de café tourne autour de 20€, soit deux fois plus que les cafés de ses concurrents industriels :

« Mais 10€ du kilo, ça ne se traduit que par une augmentation de 7 centimes pour produire un expresso, vendu ensuite 1,5€. Donc ce n’est pas une histoire de prix. C’est une question de choix : pour le client, et pour la filière aussi parce que chez nous, on sécurise les planteurs et les intermédiaires. »

Du commerce équitable ? Thomas Riegert sourit. Il n’est pas fan des labels équitables, y compris Max Havelaar qui certifie certains de ses produits :

« Le problème avec les labels équitables, c’est que ça n’améliore pas la qualité des cafés. Si tu achètes d’avance la production, pourquoi le planteur s’ennuierait à faire en sorte qu’elle soit la meilleure possible ? La seule équité qui vaut, c’est la relation de confiance qu’on établit entre tous les acteurs de la filière. »

La confiance gringo ? À 10 000 km l’un de l’autre ? Thomas Riegert reconnaît qu’elle est soumise à rude épreuve et qu’il faut la renouveler. Mais pour lui pas de doute, on est entrés dans une nouvelle ère du café, post-consommation de masse, sélective, où l’exigence sera déterminante. Et dans cette ère, Thomas Riegert avec son usine agile entend bien avoir un coup d’avance.

Cafés Reck : artisan torréfacteur alsacien

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Thomas Riegert nous accueille dans sa toute nouvelle usine à Strasbourg (67). Alertés par le conteneur blanc, » Cafés Reck débarque sur le port », on découvre une nouvelle « manufacture  » qui a émergé dans un style chic et vert industriel. 2000m2 sont dédiés à la production et à l’élaboration de nouvelles recettes de cafés.


Thomas Riegert dans sa nouvelle usine Reck à Strasbourg ©JulienBinz

Thomas Riegert dans sa nouvelle usine Reck à Strasbourg ©JulienBinz
« Je suis vraiment ravi de cette nouvelle édition », souligne l’artisan torréfacteur alsacien également président du COSE.

Une toute nouvelle usine

Thomas Riegert dans sa nouvelle usine Reck à Strasbourg ©JulienBinz

Thomas Riegert dans sa nouvelle usine Reck à Strasbourg ©JulienBinz
Depuis quelques semaines, la nouvelle usine Reck rutile de ses nouvelles machines « dernier cri ». Écrous, boulons, tuyaux, du sol au plafond, la couleur du grain de café originelle étincelle de modernité.


Sélection minutieuse des grains ©JulienBinz

Sélection minutieuse des grains ©JulienBinz
Une usine à l’image de son propriétaire, issus d’une famille de torréfacteurs depuis 1884. Mariant le style contemporain et « vintage », traversant les siècles et évoluant vers de nouvelles recettes, en « quête constante de l’ultime », relève Thomas Riegert.


EGAST Cafés Reck ; artisan torréfacteur alsacien
12 mois de travaux et un investissement de 3 millions ont été nécessaires pour cette transformation.

30 collaborateurs assurent une évolution positive, une progression constante à « deux chiffres », appuie le PDG que ce soit en termes de volumes ou de chiffres d’affaires.


EGAST Cafés Reck ; artisan torréfacteur alsacien
Dans son laboratoire, il explique le process du grain à la tasse, passant par la sélection de l’échantillon pour supprimer les impuretés qui altèrent le goût parfait, ou pour déguster de nouvelles recettes élaborées sur place. Panneaux pédagogiques muraux, boîtes d’échantillons, table de dégustation, il émane du labo des effluves de cafés torréfiés.


Thomas Riegert sélectionne son café en Ethiopie ©T. Riegert

Thomas Riegert sélectionne son café en Ethiopie ©T. Riegert
« On travaille sur le CDH, -Couleur/Densité/Humidité- qui détermine les courbes de torréfactions », explique Thomas Riegert.

« Nous avons analysé 130 étapes importantes; de la bouture à la tasse », dit-il, indiquant moudre à froid (24°-28°) pour préserver les arômes. « Je ne travaille qu’avec des grains millésimés de l’année. Cela a toute son importance ».


Sur place, je découvre les hommes, le terroir et leur philosophie ©T. Riegert

Sur place, je découvre les hommes, le terroir et leur philosophie ©T. Riegert
En 2013, Thomas Riegert a effectué un vrai virage dans sa démarche qualité. Planifiant des voyages en Ethiopie, au Guatemala et au Cameroun, cumulant 5 heures en voiture et 3h de marche sur pistes pour atteindre les exploitations, il rencontre des hommes, des terroirs et appréhende leur philosophie.


nous travaillons avec 22 planteurs issus de 18 pays

nous travaillons avec 22 planteurs issus de 18 pays
« J’observe l’entretien de la plantation, leur démarche qualité, leurs rendements, l’ensoleillement, et l’espacement des plants », souligne-t-il, faisant l’acquisition de micro-lots pour s’assurer de l’exclusivité d’une récolte sur pieds, notamment dans la région de YERER en Éthiopie.

« Aujourd’hui, nous travaillons avec 22 planteurs dans 18 pays, et proposons une palette de 200 cafés », précise Thomas Riegert, PDG des Cafés Reck, et Président du Comité du Salon EGAST (COSE).

Par Sandrine Kauffer
Crédit photos ©JulienBinz et DR

Reck secoue le café…

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CAPITAL par Corentin Bainier décembre 2014IMG_1424Thomas RIEGERT, 44 ans, PDG de Cafés Reck

Pas pour rien que son café est servi sur les meilleures tables d’Alsace. La démarche de ce passionné est aux antipodes de celle des mastodontes comme Nestlé ou Kraft Foods, qui occupent 97% du marché mondial du café: « Pour nos cafés, nous prenons en compte la densité, l’humidité, l’origine du grain et appliquons des courbes de Torréfaction variables. En relation directe avec les producteurs, nous savons ce que nous proposons », explique Thomas Riegert, héritier de Cafés Reck, que détient sa famille depuis 1957. Il vient d’investir 3 millions d’Euros dans une nouvelle usine port du Rhin à Strasbourg:  » Entièrement numérique, elle est collaborative: des restaurateurs et des boutiques viennent y torréfier leur café. » Elle doit en outre permettre de produire jusqu’à 1800 Tonnes de café par an, soit trois fois plus qu’aujourd’hui.

 

Le Café des restaurateurs doit gagner en qualité…

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Au restaurant, le petit noir perd du terrain…

Par Jean-Bernard Litzler pour le Figaro Publié http://www.lefigaro.fr/conso/2014/11/18/05007-20141118ARTFIG00010-au-restaurant-le-petit-noir-perd-du-terrain.php

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Un Français sur trois termine son repas au restaurant par un café. C’était un sur deux en 2002. Les restaurateurs cherchent la parade.

Paradoxal café. Alors que les enseignes consacrées à ce breuvage ne cessent de se multiplier et que la guerre des dosettes fait rage entre Nespresso et ses concurrents, le petit noir fait moins recette au restaurant. Selon les chiffres du cabinet spécialisé Gira conseil, alors qu’un client sur deux accompagnait son repas d’un café en 2002, ils n’étaient plus qu’un sur trois à faire de même en 2013 et le déclin se poursuit.

Un phénomène qui s’explique notamment par l’explosion de l’équipement des domiciles et des bureaux en bonnes machines à cafés, ainsi que par l’interdiction de fumer dans les restaurants, sans oublier une qualité du produit qui n’est pas toujours au rendez-vous. Pour ne rien arranger, les prix restent globalement à la hausse. Selon l’indice café 2014 réalisé par Gira conseil, les prix du café hors du domicile, tous circuits de distribution confondus, ont augmenté de 4,7% en deux ans pour s’afficher à 1,56 euros. Et c’est dans les restaurants traditionnels que la dose de caféine est la plus chèrement tarifée: 2,32 euros. Même si les prix ont beaucoup moins augmenté (+0,9%) que dans les cantines ou les distributeurs automatiques.

«Les ventes de machines à expresso pour les particuliers nous ont fait beaucoup de tort, admet Marcel Benezet, président des cafés bars et brasserie au syndicat Synhorcat. Mais peut-être aussi ne nous sommes-nous pas assez intéressés au produit. Aujourd’hui, un café se déguste, il doit faire voyager le client.» Pour faire face à ce déclin, l’un des meilleurs alliés des restaurateurs reste le café gourmand, cet assortiment de desserts acompagné d’un petit noir.

Sélection de mignardises

«Plus l’offre de café gourmand est importante et variée et plus le consommateur aime ça», note Bernard Boutboul, directeur de Gira conseil. Selon lui, 65% des restaurants proposent aujourd’hui ce dessert et dans un cas sur deux c’est la meilleur vente. Les plus dynamiques proposent désormais ce produit à toute heure de la journée. D’autres comme Harrod’s, à Londres, permettent aux clients de faire leur sélection de mignardises. Dernière tendance: proposer plusieurs références de cafés gourmands comme le font certains restaurants indépendants voire des chaînes telles que Moutarde Street affichant un café gourmand français, un américain et un tout café.

Une autre piste est testée avec, semble-t-il, moins de succès: celle de l’abonnement. La petite chaineAlto café a lancé ainsi son Pass espresso illimité moyennant 24,90 euros par mois tandis qu’Anticafé propose trois adresse à Paris où les clients disposent du Wi-Fi, du café et de snacks à volonté moyennant un prix à l’heure (4 euros), à la journée (16 euros) ou à la semaine (75 euros). Quant à Cafés illimités, une initiative lancée en début d’année, elle a fermé dès cet été. Ce réseau fédérant près de 200 restaurants traditionnels, où les clients se voyaient offrir le café moyennant un abonnement de 4 euros par mois et une obligation de manger quelque chose, a trouvé un meilleur écho auprès des restaurateurs que des consommateurs.

L’artisan connecté investit pour le café plaisir… Les cafés Reck dans le Point Eco Alsace

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TRAJECTOIRES

Septembre – Octobre 2014

CENT TRENTE PRINTEMPS ET TOUJOURS DANS LE VENT… C’EST CAFÉS RECK ! L’ENTREPRISE NÉE EN 1884 ET REPRISE EN 1919 PAR LA FAMILLE RECK, VIENT D’INVESTIR DANS UNE TOUTE NOUVELLE USINE, AU TOP DE LA TECHNICITÉ.

Le maître-torréfacteur, Emmanuel Renard veille aux grains…  sélectionnés parmi les plus rares et les origines les plus pures © Nis & For

Nous sommes des artisans qui utilisons des process industriels», scande Thomas Riegert, digne représentant de la famille de torréfacteurs. Sa nouvelle usine du Port-du-Rhin à Strasbourg, qu’il a voulue entièrement automatisée, illustre son état d’esprit. Montant de l’investissement: 3 M€ pour douze mois de travaux. Construit sur la friche industrielle de Saplast, le bâtiment de 2200m² rassemble les entités jusque-là disséminées sur quatre sites: administration, torréfaction, service qualité, conditionnement, atelier de réparation des machines, showroom, boutique, mais aussi «La Compagnie des Torréfacteurs». Un espace collaboratif ouvert aux professionnels, qui leur permet d’y élaborer leurs propres recettes. Et pour ceux qui viennent de loin, la cerise (sur le… café) est l’accès à différents services au premier étage de l’usine: bureau, salle de réunion, studio photo et appartement de deux chambres avec cuisine. Du clés en main pouvant aller jusqu’à la mise à disposition d’un chef de cuisine pour recevoir leurs clients.

COULEURS CAFÉ

Dans chacune des pièces, de l’accueil au laboratoire, une harmonie de tons et de matières, entre mobilier ancien et design. Un mariage ingénieux entre tradition et modernité – la famille de torréfacteurs et les appareils de torréfaction. Pour arriver à la qualité ultime, Thomas Riegert a choisi des équipements à la pointe de la technique, gérés par ordinateur, voire sur iPhone ou iPad. «Nous avons déterminé près de 130 points à étudier, depuis la bouture à la réception des sacs, jusqu’à la tasse de café», explique-t-il. Proposant du sur-mesure en petites séries basées sur de grands crus, Cafés Reck travaille actuellement avec 22 origines émanant de 18 pays, à partir desquelles il élabore plus de 200 cafés différents. Depuis quelques mois, le chef d’entreprise va à la rencontre des planteurs, en sélectionnant soigneusement les terroirs et les hommes. Une relation installée dans la durée, qui favorise «une qualité déconnectée des marchés boursiers», annonce Thomas Riegert.

FINESSE ET DÉGUSTATION

«Je traque des pépites. Des choses rares et chères. Qui aboutiront à des arômes fruités, chocolatés, de grande fraîcheur». Ce qu’il cherche également est de transposer les bonnes pratiques d’un pays à l’autre. Récemment, il a acheté les récoltes de deux plantations dans la province du Yerer en Éthiopie, à 1700m et 2000m d’altitude – déterminante dans la torréfaction. Et si vous voulez en savoir plus sur la qualité des fèves utilisées, les différentes étapes qui le mèneront dans votre tasse, en passant par le refroidissement par air (et non par eau pour plus d’arôme), les calculs de dosage, ou encore le laboratoire qui étudie couleur, densité et humidité du grain, interrogez Thomas Riegert. Il est intarissable. Couleur, densité et humidité conditionnent les courbes de torréfaction pour arriver à un produit noble.

«Le café est un produit de luxe, accessible, suscitant encore l’engouement des consommateurs en quête de moments de partage», observe Thomas Riegert. Cafés Reck, c’est 35 salariés, quatre boutiques avec celle en ligne, 2500 clients professionnels de l’hôtellerie-­restauration en Alsace, auxquels s’ajoute sa dizaine de nouveaux clients de son usine collaborative, venus de Lille, Paris, Reims, Lyon. Visionnaire, Thomas Riegert? En tous les cas précurseur des évolutions Internet et innovant. Il vient d’anticiper son développement par l’adjonction d’une réserve foncière. Nouvelles lignes de conditionnement? Stockage? Il ne nous en dira pas plus. Simplement, il se montre confiant: «Je compte dépasser notre production annuelle, estimée jusqu’alors à 500 tonnes.» F.H.

INFOS+

UNE USINE CONNECTÉE ET  ÉCOLO

Chez Cafés Reck, on est connecté. De l’automatisation complète de la torréfaction, jusqu’à l’analyse des produits, tout est géré par ordinateur. Adepte du multi-canal, Thomas Riegert a également développé une boutique en ligne. Mais on est aussi écolo. Les produits sont valorisés –par exemple, les anciens sacs de cafés sont récupérés par un paysagiste et Agrivalor transforme les déchets en électricité verte.

 

5 bonnes raisons de boire du café…

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Article de Améliore ta santé…

Si vous pensez depuis toujours que le café est un vice, vous serez heureux d’apprendre, qu’en réalité, cette boisson vous aide à rester en bonne santé. Si vous pratiquez de l’exercice, la caféine apporte encore plus de bienfaits à votre organisme. Voici 5 bonnes raisons de boire du café, tout en conservant un mode de vie actif pour jouir pleinement des bienfaits que nous offre cette boisson.
Beaucoup de personnes commencent leur journée par un petit café, et selon une étude récente, boire une tasse de café favorise la perte de poids. Cette étude espagnole, publiée dans la Revista Internacional de Nutrición Deportiva y Metabolismo (Revue internationale de la nutrition sportive et du métabolisme) a révélé que les athlètes qui consomment de la caféine avant de pratiquer un exercice brûlent près de 15 pour cent plus de calories pendant les trois heures suivant l’exercice que ceux qui avaient ingéré un placebo. Pour parvenir à ce résultat, les athlètes avaient consommé une dose de 4,5 milligrammes de caféine par kilogramme de poids corporel. Tous les matins, une femme de 68 kilogrammes peut ingérer plus ou moins 300 milligrammes de caféine, soit la quantité contenue dans à peu près 12 onces de café préparé.

1. Il améliore la circulation sanguine
Une récente étude japonaise s’est penchée sur les effets du café dans la circulation chez les personnes qui ne boivent pas de café régulièrement. Chaque participant a bu une tasse contenant 5 onces de café normal ou décaféiné. Ensuite, les scientifiques ont mesuré le flux sanguin dans le doigt afin de savoir quelle influence le café possède sur les plus petits vaisseaux sanguins du corps. Ils ont observé une augmentation de 30 pour cent du flux sanguin pendant une période de 75 minutes chez ceux qui ont consommé du café avec de la caféine, par rapport à ceux qui ont bu la version décaféinée. Ainsi, boire du café le matin ou après le repas aide à améliorer la circulation.

2. Il réduit les douleurs musculaires
jambes fatiguées

Les scientifiques de l’université de l’Illinois ont découvert que consommer de la caféine (2 ou 3 tasses de café) une heure avant un exercice physique de haute intensité pendant 30 minutes aide à réduire la perception de douleur musculaire. La conclusion est que la caféine peut aider à pratiquer un sport un peu plus intensivement lors de tous types d’entraînements, ce qui permet alors d’accroître la force musculaire et/ou l’endurance.

3. Il améliore la mémoire
meilleure mémoire

Une étude publiée cette année par l’université de Johns Hopkins a montré que la caféine permet d’améliorer la mémoire jusqu’à 24 heures après sa consommation. Les chercheurs ont donné aux personnes qui ne boivent pas de café régulièrement, soit un placebo, soit 200 milligrammes de caféine cinq minutes après qu’ils aient visionné une série d’images. Le jour suivant, ils ont demandé aux deux groupes de se remémorer ces images. Le groupe qui avait ingéré de la caféine a obtenu de bien meilleurs résultats. Cela signifie que le café peut nous aider à améliorer notre mémoire. Ainsi, le stimulus qu’il procure au cerveau peut s’avérer très utile et pratique dans la vie de tous les jours.

4. Il aide à préserver les muscles
À la suite d’une étude récente sur les animaux, les scientifiques de l’université de Coventry spécialisés dans les activités sportives ont découvert que la caféine aide à compenser la perte de force musculaire qui accompagne la vieillesse. Les effets protecteurs s’observent aussi bien sur le diaphragme, le muscle principal qui nous sert à respirer, que sur les muscles du squelette. Les résultats indiquent que la consommation modérée de caféine permet de préserver la condition physique générale et de réduire les risques de lésions dues à l’âge.

5. Il donne de l’énergie aux muscles
Une étude récente publiée dans le Journal of Applied Physiology (Journal de la Psychologie Appliquée) a révélé que la consommation d’une petite dose de caféine après une activité physique est bénéfique pour le corps, et ce, particulièrement pour les athlètes d’endurance qui s’entraînent jour après jour. L’étude a montré que, contrairement à la consommation d’hydrates de carbone par, la combinaison de caféine et d’hydrates de carbone produit une augmentation de 66 pour cent du glycogène musculaire dans les quatre heures suivant un exercice intense. Le glycogène, qui est la forme sous laquelle les hydrates de carbone s’accumulent dans les muscles, agit comme une énergie vitale pendant l’exercice pour alimenter les mouvements de force. Ainsi, si vous possédez une importante réserve de glycogène, vous pourrez accroître vos performances sportives.

Le café d’Alsace… par Imaginalsace / Le Mag

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Très attendue sur la bière, la charcuterie ou même le foie gras, l’Alsace surprend davantage dès lors qu’on parle café. Et pourtant trois entreprises continuent de torréfier elles-mêmes des grains de café qu’elles sont allées sélectionner aux quatre coins du monde.

Reck, le torréfacteur « nouvelle vague »
Sur le port du Rhin, Thomas Riegert, qui dirige les cafés Reck, annonce la couleur : « Je suis un torréfacteur nouvelle vague : je valorise les terroirs et le travail des hommes. Les sacs que je reçois, je suis allé les choisir moi-même au Cameroun ou en Ethiopie. » Et ce nouvel état d’esprit gagne aussi l’investissement industriel : le tout nouvel atelier inauguré en 2014 est partagé avec une dizaine d’autres torréfacteurs de Paris, Lyon, Reims ou de Belgique, qui viennent ici brûler leurs grains de café… et échanger leurs expériences. Un état d’esprit auquel semble adhérer sa clientèle de bars et de restaurants, qui apprécient l’approche exigeante et innovante de ce café artisanal et alsacien.CAFERECKEmmanuel RENARD, Maître Torréfacteur / Cafés RECK

Sati : la marque au 30 000 tonnes de café/an
Toujours sur le port du Rhin, les Cafés Sati, fondés en 1906, produisent 30000 tonnes de café par an, dont 89% d’arabica. Car c’est ça la marque du café en Alsace : ici, comme chez les cousins germains de l’autre côté du Rhin, on préfère l’arabica d’Afrique de l’Est. Les grandes marques tricolores ont bien essayé de vendre du robusta comme de l’autre côté des Vosges : elles se sont cassé les dents et les consommateurs alsaciens sont restés fidèles à leurs torréfacteurs régionaux. Par goût pour l’arabica.

Henri, l’audace de l’export
De taille plus modeste, les Cafés Henri ne manquent pas d’audace pour autant : avec sa gamme Elsass Line vendue en coffret présentant un mélange de quatre arabicas provenant de trois continents différents, du thé, de la confiture et de la liqueur, le torréfacteur alsacien ose s’attaquer au grand export : la Corée du Sud, le Kazakhstan, la Mongolie. Christine Steiner, codirigeante de l’entreprise, qui court de l’Annula de Cologne aux plus grands salons de l’agro-alimentaire du Moyen-Orient, aime le répéter : « Notre développement passe nécessairement par l’international. »

http://lemag.imaginalsace.com/2014/06/30/les-cafes-dalsace/

Reck : le nec plus ultra des cafés

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Thomas Riegert, gérand des Cafés Reck depuis 1996, voulait partir en « quête de l’ultime »: obtenir le meilleur café possible en « sublimant le travail des planteurs ». Héritier de l’entreprise familiale, créée à Strasbourg en 1884, il a investi 3 millions d’euros pour implanter, l’an dernier, un nouvel atelier de torréfaction dans une ancienne usine du Port du Rhin. Là, une machine ultra-moderne permet de torréfier différemment chaque sorte de café en modulant les courbes de température et en jouant sur la durée du processus, pour donner le meilleur de chaque grain. « Nous avons travaillé avec la faculté de chimie de Strasbourg », confie celui qui se définit comme un artisan néotorréfacteur. En amont, il aura pris soin de sélectionner en personne les crus les plus raffinés de l’Ethiopie à l’Indonésie, en passant par le Honduras, le Salvador, le Guatemala ou encore le Cameroun.

Pas étonnant, compte tenu de ce degré d’exigence, que les cafetiers et les restaurants étoilés de l’Est se disputent ses blends comme ses origines pures (le Moka Harrar, le Yerer, le Yirgacheffe, considérés comme des joyaux par les connaisseurs). Des nectars qu’on trouve aussi dans les quatre boutiques Reck à Strasbourg. Passionné et partager, Thomas Riegert a ouvert son nouvel outil à une demi-douzaine de confrères, regroupés dans la Compagnie des Torréfacteurs. Celle-ci permettra aussi aux particuliers, via le site Internet de Reck, de concocter leurs propres mélanges parmi 22 origines pures et de choisir leur degré de torréfaction. Du sur-mesure à déguster sans compter

Le Point, 19 Juin 2014