Archives par étiquette : café

Dans la série: « Reck et les Etoiles d’Alsace » Pascal Bastian et Le Cheval Blanc

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Reck et les Etoiles d’Alsace… Une longue histoire d’amour… Une passion commune pour la qualité des produits, la transmission d’un savoir faire et l’inventivité toute en finesse…
Pascal et Carole Bastian au Cheval Blanc à Lembach
www.au-cheval-blanc.fr
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Le Cheval Blanc – Lembach vous invite à la table de son restaurant 2 étoiles. Le Chef Pascal Bastian vous propose une cuisine savamment orchestrée, ancrée dans la tradition alsacienne et tournée vers la modernité en revisitant les saveurs d’ici et d’ailleurs.

Un grand merci à Pascal et Carole ainsi que toute leur équipe qui font confiance aux Cafés Reck…

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La caféine est la substance psychoactive la plus consommée au monde.

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À raison de 5,4 kilos de café consommés par habitant dans notre pays (contre 12 kilos en Finlande), beaucoup de Français sont «accros» au petit noir. Faut-il pour autant considérer le café comme une drogue? «Certainement pas, car, même s’il s’agit d’une substance psychoactive, le circuit du plaisir mis en jeu dans le cerveau n’est pas le même que celui qui conduit à la dépendance comme l’héroïne, la cocaïneou même la nicotine», précise le Dr Astrid Nehlig, directrice de recherche Inserm (hôpital Necker, Paris), présidente de l’Asic (Association pour la science et l’information sur le café) et auteure de Café et santé. Tout sur les multiples vertus de ce breuvage (Éd. EDP Sciences).

Pour autant, nous n’affichons pas tous le même seuil de tolérance à la caféine. Cela s’explique: «La caféine est dégradée par une enzyme spécifique, or il existe des variants génétiques de cette enzyme. D’une personne à l’autre, on ne dégrade pas la caféine de la même façon. En outre, la caféine est dégradée en sous-produits également actifs et qui sont, eux aussi, dégradés par des enzymes pour lesquelles il existe une variabilité individuelle! Enfin, les cibles de la caféine (récepteurs) font aussi l’objet d’une grande variabilité génétique. C’est pourquoi les effets peuvent autant varier d’un consommateur à l’autre, et c’est aussi pourquoi les effets bénéfiques ou délétères du café sur la santé dépendent des doses et des individus», précise le Dr Christophe Bernard, directeur de recherche Inserm, unité mixte 1106, Institut de neurosciences des systèmes (Marseille).

Les effets bénéfiques ou délétères du café sur la santé dépendent des doses et des individus

Dr Christophe Bernard, directeur de recherche Inserm

Outre les différences de métabolisme entre consommateurs, les cafés ne sont pas équivalents: le décaféiné est un café vert dont on a extrait la caféine avant la torréfaction pour préserver ses arômes. Il contient bien des traces de caféine – jusqu’à 0,1 % s’il est en grains et 0,3 % s’il est soluble – mais pas suffisamment pour retrouver des effets bénéfiques sur la santé comme dans le cas de l’arabica – qui donne un café fin à teneur en caféine moyennement élevée, d’environ 1 % – ou du robusta, au taux de caféine deux fois plus élevé (2 à 2,5 %).

«Enfin, le mode de préparation du café joue: lorsque la mouture du café reste longtemps en contact avec l’eau, comme dans les cafés turcs ou ceux préparés dans une cafetière à piston, des graisses accusées de faire le lit du cholestérol sont également retrouvées. Et plus un café est torréfié (ce qui lui donne une couleur brune et une certaine amertume), moins il apporte d’antioxydants. Quant à la caféine du thé, présente en quantité moindre, elle se distingue par une libération plus lente», précise le Dr Nehlig.

«En cas de prise ponctuelle – par exemple un café le matin au réveil -, la vigilance et la concentration sont accrues, la capacité de travail augmentée, et l’humeur, améliorée. Ce n’est donc pas étonnant si les machines à café ont peu à peu gagné les entreprises! Cependant, les personnes les plus sensibles à la caféine peuvent aussi avoir des troubles de l’endormissement et/ou ressentir une anxiété, mais cette dernière a tendance à diminuer en cas de prises répétées dans le temps (phénomène d’habituation). De plus, chez certains cardiaques, la caféine peut favoriser les palpitations. Étant donné qu’il est impossible de prédire qui tolère bien la caféine ou pas et jusqu’à quelle dose, c’est à chacun d’être à l’écoute de son corps», conseille le Dr Nehlig.

«Le café aurait aussi un effet protecteur dans certains cancers comme le foie, l’endomètre, le sein, la prostate et le pancréas»

Le Dr Astrid Nehlig

Au long cours, les effets de la caféine sur le cerveau intéressent tout particulièrement les médecins: «elle ralentirait le déclin cognitif lié à l’âge, en particulier chez les femmes de plus de 80 ans, protégerait contre la maladie deParkinson sauf chez les femmes recevant un traitement hormonal substitutif, diminuerait de 15 à 20 % le risque de maladie d’Alzheimer et peut-être même desclérose en plaques et de maladie de Huntington (une affection neurodégénérative rare à l’origine de graves troubles moteurs et cognitifs).» Le café, qui comporte jusqu’à mille molécules différentes, pourrait bien diminuer les bourdonnements d’oreille chez les consommatrices et abaisser le risque de survenue de diabète non-insulinodépendant dans les deux sexes, chez les personnes de toutes origines et quel que soit leur indice de masse corporelle (personnes de poids normal ou obèses), peut-être par le biais de ses antioxydants tels que l’acide chlorogénique et/ou d’autres composants.

«Les études concernant le diabète n’ont pas permis de dire s’il s’agissait uniquement d’un bénéfice lié à la consommation de café ou au fait que les personnes qui en boivent régulièrement sont aussi des personnes plus actives, précise le Dr Nehlig. Mais, selon les analyses récentes de l’Iarc (International Agency for Research Cancer), le café aurait aussi un effet protecteur dans certains cancers comme le foie, l’endomètre, le sein, la prostate et le pancréas. Et des données supplémentaires sont nécessaires pour le confirmer ou l’infirmer sur le côlon rectum, l’estomac et le mélanome.» De quoi rassurer les amateurs du petit noir!

Grand prix du commerce du design à Strasbourg…

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Parmi les 15 Lauréats ayant gagné le grand prix du jury du commerce design… Les Cafés Reck participent maintenant au grand concours Commerce 2016 « COUP DE COEUR DE L’ANNEE ».

Venez voter pour les Cafés Reck sur le site www.commercedesignstrasbourg.com et/ou en postant sur Instagram #Strasbourgdesign une photo, un selfie pris dans notre boutique 8, rue de la mésange à Strasbourg avec la mention #Cafésreck

Grâce à vous nous serons toujours meilleurs…

L’image contient peut-être : intérieur et texte

Les capsules de Cafés Reck…un produit made in Alsace

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SHOPPING – Strasbourg

Des capsules de café d’ici

Les puristes s’en détournent mais, dans nos cuisines et bureaux, café est devenu synonyme de capsules. Les torréfacteurs locaux l’ont compris, qui proposent désormais des produits « made in Strasbourg».

Reck ou Sati face à Nespresso : le géant suisse a quelques milliards de capsules d’avance, mais l’essentiel est de proposer une alternative locale.  Photo DNA - J.-C. DornReck ou Sati face à Nespresso : le géant suisse a quelques milliards de capsules d’avance, mais l’essentiel est de proposer une alternative locale. Photo DNA – J.-C. Dorn

D’un côté, le portrait séduisant de George C. en vitrine, du personnel au look inspiré par la star un soir de cérémonie des Oscars, des agents de sécurité, la foule et un décor très intrigant pour qui débarquerait des années 1990 directement en 2016. De l’autre, des capsules de café sous cloche de verre, en devanture, un large comptoir, des vendeurs en tablier et quelques clients savourant l’odeur du café fraîchement moulu. Vous êtes rue de la Mésange, au centre-ville de Strasbourg, où seul un parfumeur sépare l’enseigne Nespresso de la boutique Reck.

« Elles sont un peu meilleures que la concurrence et, en plus, produites localement »

La marque strasbourgeoise a investi un million d’euros dans une ligne de production installée au Port-du-Rhin, avant de lancer, il y a plus d’un mois, sa gamme de cafés en capsules. Précédemment, ces produits ont aussi été testés par plusieurs centaines d’internautes recrutés via Facebook (DNA du 16 novembre 2015).

Stéphane, un Strasbourgeois de 40 ans, a découvert les capsules Reck il y a dix jours, et revient déjà se ravitailler : « Elles sont un peu meilleures que la concurrence et, en plus, produites localement. Du coup, nous avons décidé de les adopter. » Alexandra et Sébastien, un couple de Strasbourgeois, n’ont pas renoncé à l’achat d’autres marques. Ils se réjouissent surtout de disposer d’un choix plus large : « Nous n’aimons pas les cafés aromatisés à la vanille ou au caramel, mais nous aimons varier les cafés », expliquent-ils.

Pour l’heure, Reck propose six variétés de dosettes (dont un « déca » et un bio), mais la gamme s’étoffera dans les prochaines semaines. Si la majorité des clients franchit encore le seuil du magasin de la rue de la Mésange pour se ravitailler en grains, « les capsules marchent très bien : elles font venir une nouvelle clientèle et ont permis au magasin d’avoir une forte activité en décembre », juge Naoufal, l’un des vendeurs. Ici, les clients hésitants se voient offrir quelques dosettes de café, histoire de vérifier si elles sont adaptées à leur machine – seule la première génération d’appareils ne l’est pas.

Reck n’est pas le seul torréfacteur strasbourgeois sur ce marché. Sati, également installé au Port-du-Rhin, l’avait précédé dès 2014. Si Reck commercialise ses produits à travers ses deux boutiques de Strasbourg et Schiltigheim et auprès des professionnels, Sati est aussi bien présent dans les supermarchés. Forte de son avance, la marque propose dix variétés de cafés en capsules, dont trois aromatisées et trois autres issues de l’agriculture biologique et du commerce équitable. Côté prix, si l’on excepte les « grands crus », les deux Alsaciens sont moins chers que la multinationale suisse, avec 10 à 20 centimes de différence sur les paquets de dix capsules.

Le territoire de l’Eurométropole compte un troisième torréfacteur important : les cafés Henri, dont le site de production est implanté à Oberhausbergen. Mais le café en capsule, ce n’est pas la tasse de thé de Christine et Frédéric Steiner, à la tête de cette PME de 80 salariés. Celle-ci s’est lancée dans la distribution automatique, possède une bonne part du marché des hôtels, cafés et restaurants d’Alsace, vend ses produits en supermarché, ainsi que dans ses propres boutiques.

 

http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg/2016/01/09/des-capsules-de-cafe-d-ici

Cafés Reck… Les cafés connectés

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Entreprises – Les marques anciennes se convertissent au numérique Cafés connectés !

Mobiliser les nouvelles technologies à toutes les étapes de la production et de la commercialisation : c’est le pari de Thomas Riegert, gérant des Cafés Reck, à Strasbourg. Pour lui, le café connecté est un enjeu vital dans un monde hyperconcurrentiel.

Thomas Riegert, gérant des Cafés Reck, dans sa nouvelle usine connectée, au Port du Rhin à Strasbourg.  PHOTO DNA - Laurent RéaThomas Riegert, gérant des Cafés Reck, dans sa nouvelle usine connectée, au Port du Rhin à Strasbourg. PHOTO DNA – Laurent Réa

On le sent bien, dans l’énergie déployée pour convaincre, dans les grands gestes qui soulignent les explications, dans cette manière de prendre son interlocuteur à témoin puis de lui mettre dans les bras un paquet de café comme ultime argument : Thomas Riegert joue une partie importante, pour lui, pour son entreprise. L’avenir des Cafés Reck est en jeu. Et comme il est le gérant de la société, il est aussi le maître de la partie.

Il parle vite, beaucoup, avec passion, de son métier qu’il connaît sur le bout des doigts, de la production du grain à l’art subtil de la torréfaction et des mélanges. Et si l’on peine à le suivre, une évidence s’impose très vite : il a un projet longuement mûri, qu’il décline d’étape en étape, avec l’impatience d’un enfant qu’il n’est plus. Il a 45 ans aujourd’hui.

Sa conviction : le numérique permettra de garantir la pérennité de l’activité, de la maintenir et de la développer ici en Alsace, dans un secteur particulièrement exposé à la concurrence et, évidemment, à la mondialisation.

Il n’est pas certain que Thomas Riegert ait eu le temps, ou pris le temps, de lire les nombreux récents rapports qui détaillent les enjeux du numérique. Pourtant, depuis quelques années, il déploie un projet qui reprend point par point les préconisations des experts.

Une myriade de capteurs qui permettent de piloter la production

Les nouvelles technologies ouvrent de nouvelles perspectives dans l’optimisation et l’automatisation de la production. La toute nouvelle usine des Cafés Reck (2 000 m² et trois millions d’euros d’investissement), inaugurée en 2013 au Port du Rhin à Strasbourg, peut être pilotée par une seule personne, même si le choix a été fait, par exemple, d’un emballage à la main, en bout de chaîne. Une myriade de capteurs suivent les différentes étapes de la production, les écrans tactiles et les écrans d’ordinateur jalonnent l’usine ; 110 courbes de torréfaction ont été élaborées, elles modélisent la fabrication des cafés. Une partie de la maintenance de la chaîne de torréfaction peut se faire à distance, depuis l’Italie, où est installé le constructeur. Pour aller au bout de cette intégration, il faudrait cependant lever un obstacle : « Nous n’avons pas accès ici au très haut débit », fulmine Thomas Riegert, sauf à recourir à une solution dédiée à l’entreprise, proposée par les opérateurs et jugée trop chère.

Une démarche collaborative avec le consommateur

Les nouvelles technologies multiplient les canaux des échanges avec les clients.

Les réseaux sociaux permettent un dialogue direct avec le consommateur, qu’il est possible d’associer désormais à l’élaboration des produits mis sur le marché (lire ci-contre). Mais Thomas Riegert s’est attaché aussi, avec l’agence strasbourgeoise The Big Family, à créer une plateforme qui change la donne dans les relations aux clients : mycafe.fr , qui propose une production sur mesure, à la demande.

Dans le détail, c’est assez ingénieux : l’hôtelier ou le restaurateur qui a créé son compte sur la plateforme mycafe.fr (active depuis avril 2015) peut créer ses blends (mélanges), choisir sa courbe de torréfaction (claire, moyenne ou sombre), personnaliser l’emballage (jusqu’à l’étiquette). « Cet assemblage sur mesure s’adresse aux grands chefs, aux artisans de la gastronomie, à l’épicerie fine… », détaille Thomas Riegert. Du clic du client à la production du café, tout est interconnecté. Pour l’instant, cette production personnalisée est possible pour des commandes de 5 kilos et plus.

Le numérique, c’est aussi la mutualisation. Avec une quinzaine de professionnels, Thomas Riegert a créé la Compagnie des torréfacteurs. Son usine, à Strasbourg, dispose des locaux nécessaires pour accueillir les collègues de ce réseau, pour partager une expertise, pour partager l’outil de production ! Dans un monde qui cultive le secret de fabrication, c’est inédit.

Production automatisée et optimisée, usine collaborative et connectée, process interactifs. Au moment de faire l’inventaire des innovations, Thomas Riegert ajoute un dernier point : si le grain vient de l’autre bout du monde, les Cafés Reck ont recours pour le reste aux circuits courts, pour les emballages et les matières premières qui servent à la fabrication des capsules.

Reck est alsacien. Et compte bien le rester.

mycafe.fr

Un café cultivé, récolté et torréfié dans de bonnes conditions peut s’avérer très bénéfique pour la santé…

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Le café, bon pour la santé cardiaque et cérébrale

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Lorsque vous avez soif, l’eau est la solution idéale pour répondre à vos besoins, mais, si vous êtes à la recherche d’une boisson à savourer pour démarrer la journée ou quand vous prenez une pause au boulot, elle ne vous apporte pas spécialement le plaisir que vous recherchez.

Il n’existe pas de réel substitut à l’eau – et vous savez que votre corps a besoin d’une bonne dose de ce liquide quotidiennement – mais, heureusement, vous pouvez vous tourner vers d’autres boissons saines. En tête, le café et le thé, ce qui devrait être une bonne nouvelle pour la plupart d’entre vous, puisque ces boissons se retrouvent parmi les plus consommées dans le monde.

Le café a une mauvaise réputation pour la santé, parce que 97 pour cent de celui-ci est pulvérisé avec des pesticides et la plupart est contaminée par des mycotoxines. Une mauvaise torréfaction est également une source de problème, car cela peut apporter des toxines telles que l’acrylamide.

Malgré tout, un café cultivé, récolté et torréfié dans de bonnes conditions peut s’avérer très bénéfique pour la santé.

Consommer jusqu’à 5 tasses de café par jour est bon pour vous !

Dans l’édition 2015 du Dietary Guidelines for Americans, un comité consultatif gouvernemental a, pour la première fois, dit que les Américains pouvaient consommer, en toute sécurité et sans effet néfaste, jusqu’à cinq tasses de café par jour, soit environ 400 milligrammes de caféine.

Cette affirmation est basée sur plusieurs métaanalyses et études évaluant le lien entre le café et les maladies chroniques telles que le cancer, le diabète de type 2, les maladies cardiaques, et les maladies de Parkinson et d’Alzheimer.

Le café a longtemps eu une mauvaise réputation à cause de sa teneur en caféine, mais il contient aussi des antioxydants bénéfiques, comprenant d’importantes quantités d’acide hydrocinnamique et de polyphénols.

Le café est la source numéro un d’antioxydants dans le régime alimentaire américain, des recherches mentionnant même que rien ne l’égale, ni même ne s’en approche ! Les antioxydants peuvent même aider à neutraliser les effets les plus sévères de la caféine que le café contient naturellement.

Le café peut être bon pour votre cœur 

On a longtemps entendu que le café augmentait la pression artérielle, au moins temporairement, mais les études à long terme n’ont pas trouvé de lien ; on tend plutôt à penser, aujourd’hui, que les consommateurs de café peuvent développer une tolérance à ses effets hypertenseurs.

D’autre part, les recherches suggèrent que le café peut être très bon pour votre santé cardiaque. Une métaanalyse, combinant les résultats de 11 études, a démontré que près de 480000 personnes consommant de deux à six tasses de café par jour avaient moins de risque de faire un AVC :

« Les composés phénoliques du café possèdent des propriétés antioxydantes et peuvent inhiber la modification oxydative de la lipoprotéine de faible densité (LDL), réduisant ainsi le processus athérosclérotique.

La consommation modérée de café (de 1 à 3 tasses par jour aux États-Unis ou de 3 à 4 tasses par jour en Europe) a été associée à un risque significativement plus faible de maladie coronarienne chez les femmes. De nombreuses études indiquent également que la consommation de café diminue le risque de développer un diabète de type 2 qui favorise les maladies cardiovasculaires ».

En outre, il a été démontré, dans une étude concernant plus de 25000 personnes, que ceux qui consommaient une quantité modérée de café – c’est-à-dire de trois à cinq tasses par jour – étaient moins susceptibles d’avoir des dépôts de calcium dans les artères coronaires que ceux qui en buvaient de plus grandes quantités quotidiennes ou, au contraire, pas du tout.

Une grande partie de la plaque artérielle est constituée de dépôts de calcium (athérosclérose), d’où le terme « durcissement des artères ». Ceci est un facteur significatif de risque de maladies cardiaques.

Une étude a démontré que la consommation modérée de café réduit vos chances d’être hospitalisé pour des problèmes de rythme cardiaque. Une autre recherche a révélé qu’une consommation modérée de café augmenterait de 30 pour cent la circulation sanguine dans vos petits vaisseaux sanguins, ce qui soulage votre cœur.

Le café est bénéfique pour la santé cérébrale

Le café est réputé pour sa capacité à vous rendre plus alerte et concentré, et augmenter les performances cognitives, au moins temporairement. Il a aussi quelques avantages impressionnants pour la santé cérébrale.

L’acide chlorogénique (CGA) contenu dans le café, par exemple, protège les neurones contre la neurotoxicité du glutamate et peut donc réduire le risque de maladies neurodégénératives telles que l’AVC ischémique.

Boire de trois à cinq tasses de café par jour, à partir de la cinquantaine, diminue le risque de démence et de maladie d’Alzheimer d’environ 65 pour cent !

La caféine favorise également la production de neurotransmetteurs – la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline – et déclenche la libération du facteur neurotrophique dérivé du cerveau – le Brain-Derived Neurotrophic Factor, mieux connu sous le nom de BDNF – impliqué dans la survie des neurones existants et favorisant la croissance de nouveaux neurones, améliorant ainsi la santé cérébrale.

Les personnes présentant un déficit cognitif léger (MCI) qui ont un taux de caféine plus élevé dans le sang, en raison d’une consommation de café, sont moins susceptibles d’évoluer vers la démence.

« Un apport de caféine réduit le risque de démence, en particulier pour les patients déjà atteints de MCI», indiquent les chercheurs.

http://www.santenutrition.net/le-cafe-bon-pour-la-sante-cardiaque-et-cerebrale/

Le café est présent sur la table du petit-déjeuner dans 87% des foyers français

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Les torréfacteurs organisent ces 27 et 28 mars leurs journées portes ouvertes. L’occasion de découvrir tout l’univers de la dégustation.

Les torréfacteurs organisent ces 27 et 28 mars leurs journées portes ouvertes. L’occasion de découvrir tout l’univers de la dégustation.

Allongé, serré, sucré, au lait, crème ou cappuccino : il y en a vraiment pour tous les goûts. Le café est présent sur la table du petit-déjeuner dans 87% des foyers français.

Le plus vendu, c’est encore le café moulu. Il représente la moitié du marché. Ensuite, ce sont les capsules, dont les ventes ont quadruplé ces dernières années, grâce à George Clooney. Derrière, on a le café en grains, qui connaît une forte percée (+20%). De plus en plus de machines automatiques fonctionnent aussi avec des grains de café. Pour sa commodité, il y a toujours les inconditionnels du café soluble.

On voit, en France, une nouvelle façon de consommer le café. Avant, on buvait du café. Aujourd’hui, on le déguste. On va rechercher les arômes. C’est pour cela que les 850 artisans torréfacteurs français vont sélectionner dans le monde entier leurs grains de café, soit eux-mêmes, soit par le biais des importateurs.

60 variétés botaniques

Chaque pays – et même chaque région du monde – a son propre terroir, un peu comme le vin. Il existe 60 variétés botaniques de cafés dans le monde entier. Elles sont plus ou moins acides, plus ou moins rondes, plus ou moins puissantes.

N’oublions pas la torréfaction. Le torréfacteur va prendre le temps de cuire les grains, très lentement, 16 à 17 minutes pour développer tous leurs arômes. Un industriel, lui, va cuire le grain en 5 minutes. Ensuite, il y a l’assemblage. Les artisans mélangent les différents goûts pour apporter au café leur touche personnelle.

En réalité, on compte 130 étapes, de la mouture à la tasse. C’est toute cette chaîne qui fait que chaque café est différent. Dans le monde, 25 millions de personnes travaillent dans l’univers du café, de la plantation à l’assemblage, pour vous offrir vos saveurs matinales et réveiller vos papilles.

http://www.rtl.fr/emission/rtl-consommation